La Havane, 24 avril, (RHC)- La présidente intérimaire du Pérou, Dina Boluarte, a assermenté ce dimanche 4 nouveaux ministres.

Magnet Marquez remplace le ministre démissionnaire de l’Éducation. Il a dû abandonner son poste sous la pression de nombreux secteurs en raison de ses positions extrêmement conservatrices.

Par exemple, il a fait des déclarations discriminatoires à l'encontre des femmes qui ont participé à des manifestations alors qu'elles portaient leurs bébés attachés sur le dos, à la manière des indigènes.

En outre, il a proposé, lors d'un forum d'extrême droite, de rétablir la peine de mort, ce qui lui a valu d'être réprimandé par le Premier ministre, Alberto Otárola.

Le nouveau chef de la justice, Daniel Maurate, occupait le même portefeuille sous le gouvernement du nationaliste Ollanta Humala (2016-21) et remplace José Tello, mis en cause par l'extrême droite, dont dépend le soutien de l'exécutif au Congrès.

Ce secteur politique a attaqué Tello et le ministre de l'Intérieur, Vicente Romero, parce qu'ils ont participé à une conférence de presse du ministère public sur une vaste opération de saisie, pour un éventuel blanchiment d'argent, de biens appartenant à Joaquín Romero, ancien secrétaire général du parti Force populaire, qui fait partie du bloc de droite du Congrès.

Le nouveau ministre du Travail, Antonio Varela,  militant d'extrême droite pendant la campagne électorale de 2021, remplace Alfonso Adrianzén, sur lequel le ministère public a ouvert le mois dernier une enquête pour négociation incompatible en raison de son implication dans le paiement de l'équivalent de près de 11 millions de dollars à une société de tests Covid-19, alors que ce paiement avait été bloqué par le bureau du contrôleur financier.

Source : Prensa Latina