La Havane, 2 mai, (RHC)- Le président vénézuélien Nicolas Maduro a rejeté la décision du gouvernement étasunien de céder l'entreprise Citgo, filiale aux États-Unis, de PDVSA la compagnie des pétroles du Venezuela, à la soi-disant Plate-forme unie de l'opposition.
Devant des centaines de milliers de Vénézuéliens réunis à Caracas pour la journée internationale des travailleurs le président vénézuélien a qualifié cette "résolution indigne" de vol.
Il a souligné que les États-Unis avaient décidé de céder Citgo à un groupe d'inconnus, soi-disant le bureau de la dernière Assemblée nationale, qui n'existe plus au Venezuela, des gens qui, a-t-il dit, "aucun d'entre nous ne les connaît", qui vivent à l'étranger et ont fui comme des rats à l'époque.
Nicolas Maduro a déclaré que la décision de Washington était une moquerie et un affront à la conférence internationale qui s'est tenue à Bogota, en Colombie, la semaine dernière, en présence de 20 pays d'Amérique latine, d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Afrique, et qui a été convoquée par le président Gustavo Petro.
Il a rappelé que, lors de cette réunion d'aide au Venezuela, les pays participants ont demandé à la quasi-unanimité aux États-Unis de lever toutes les sanctions qui pèsent sur la République bolivarienne.
Le chef de l'État a déclaré qu'il s'agissait d'un "vol flagrant" d'une entreprise estimée à plus de huit milliards de dollars, qui compte plus de 10 000 pompes à essence dans le pays nord-américain et dont les recettes annuelles s'élèvent à plus d'un milliard de dollars.
Il a rappelé que Citgo n'a pas déclaré de bénéfices au pays depuis au moins quatre ans en raison de l'enlèvement auquel l'ancien président Donald Trump (2017-2020) l'a soumise un 1er mai.
À l'occasion de la Journée internationale des travailleurs, Nicolas Maduro a fait remarquer que le gouvernement des États-Unis prenait cette décision répréhensible et méprisable contre le peuple vénézuélien et sa souveraineté, et il a appelé tout le monde à la rejeter de manière décisive dans les rues.
C'est la bataille que nous devons mener pour la vérité, a-t-il souligné et il a qualifié toute l'opposition de complice "du pillage et du vol" des biens de la République bolivarienne.
Source : Prensa Latina