La Havane, 3 juillet, (RHC)-  L'ancien procureur anti-enlèvement du bureau du procureur général du Mexique, Gualberto Ramirez, fait l'objet d'une procédure pénale en prison pour sa responsabilité présumée dans la disparition et la torture de Felipe Rodriguez, l’un des assassins signalés des 43 normaliens d’Ayotzinapa, en septembre 2014.

Le bureau du procureur général a expliqué ce dimanche que Ramirez est accusé d'être intervenu dans les événements contre Felipe Rodriguez.  Ce dernier a passé quatre ans en prison pour avoir été accusé d'être lié à la disparition des 43 étudiants d'Ayotzinapa, mais il a finalement été acquitté des charges retenues contre lui.

Rodriguez a été l'une des personnes torturées pour qu'il déclare de force avoir participé au massacre des 43 jeunes, créant ainsi la prétendue "vérité historique" avec laquelle le gouvernement de l'ancien président Enrique Peña Nieto a démantelé tout le processus d'enquête sur les 43, classé l'affaire et laissé les vrais coupables en liberté.

Après une audience de plus de 12 heures au Centre fédéral de justice pénale de la prison du Sud, le juge Juan José Hernandez a ordonné le placement en détention provisoire de l’ex-procureur Ramirez et donné au ministère public un délai de six mois pour mener l'enquête complémentaire.

Le juge Hernandez a validé les arguments des représentants du Parquet et  considéré que l'ancien procureur anti-enlèvements avait participé à des actes de terrorisme.

Source : Prensa Latina