Boluarte accusée de génocide des peuples indigènes du Pérou

Editado por Reynaldo Henquen
2023-11-15 09:47:10

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La Havane, 15 novembre, (RHC)- L'Organisation nationale des femmes indigènes andines et amazoniennes du Pérou (Onamiap) a accusé la présidente désignée du Pérou, Dina Boluarte, d'être responsable de la mort de citoyens quechuas et aymaras lors des manifestations contre son gouvernement entre décembre 2022 et janvier 2023.

La présidente de l'Onamiap, Ketty Marcelo, a présenté un rapport sur les conséquences de la répression brutale perpétrée par les forces armées et la police lors d'une audience convoquée par la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH).

Le rapport indique que Dina Boluarte est responsable du crime de génocide et de crimes contre l'humanité, "conformément à la doctrine et à la jurisprudence du droit pénal international et du droit international des peuples autochtones".

Le rapport souligne que le Pérou "recule en matière de droits de l'homme et de droits des peuples indigènes", auxquels on veut imposer par la violence un modèle de développement basé sur l'activité extractive, néfaste pour la nature et les populations.

Ketty Marcelo a qualifié ce modèle de génocidaire et  accusé "une élite politique corrompue", " en collusion avec des entreprises, le pouvoir militaire et les médias ouverts, qui sont chargés de nous stigmatiser", de le défendre bec et ongles.

En ce qui concerne la criminalisation des communautés indigènes impliquées dans les manifestations, elle a averti que les forces de sécurité continuent d'ouvrir des enquêtes clandestines sur les dirigeants indigènes, les accusant de terrorisme.

La répression des manifestations contre la destitution par le Congrès du président Pedro Castillo, a entraîné la mort de 67 personnes, dont 49 ont été tuées par des tirs des forces armées ou de la police.

Source : TeleSur



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