La Havane, 8 décembre, (RHC)- Le président élu du Guatemala, Bernardo Arévalo et sa coéquipière, Karin Herrera, ont marché jeudi à la tête d’une manifestation en faveur de la défense de la démocratie.

Ils ont été accompagnés de représentants de mouvements sociaux et des groupes indigènes depuis la Place des Droits de l’Homme, devant la Cour suprême de justice jusqu’à la Cour constitutionnelle, en plein centre de la capitale guatémaltèque.

La manifestation a eu lieu quelques semaines après que le bureau du procureur général ait demandé la levée de l'immunité parlementaire de Bernardo Arévalo et de Karin Herrera pour leur responsabilité présumée dans l'affaire dite "de la prise de contrôle de l'USAC : un butin politique".

En réponse à la demande du procureur, le président élu a affirmé qu'ils se trouvaient à cet endroit pour des activités de prosélytisme et que l'intention était de "persécuter des personnes innocentes pour leurs opinions et leurs positions politiques".

Des vidéos ont circulé sur les réseaux avec le déroulement de la mobilisation, où il n'y a pas eu d'incidents de trouble de l'ordre public ou de violence.

Lors d'une brève allocution devant les portes de la Cour suprême de justice, Bernardo Arévalo a déclaré que seule la démocratie permettra de "surmonter toutes les marginalisations, discriminations et injustices" causées "historiquement" par les autorités qui "ont oublié le peuple".

"Le peuple qui assume aujourd'hui la défense de la démocratie, de la Constitution, dont dépend l'avenir du pays", a déclaré le président, qui prendra ses fonctions en janvier.

Selon lui, les élites guatémaltèques se sont organisées en partis pour s'emparer du pouvoir. "Nous devons leur fermer la porte et leur dire : plus jamais ça", a-t-il insisté.

Source : RT