La Havane, 9 décembre, (RHC)- Les allégations de l'ambassadeur des États-Unis en Équateur, Michael Fitzpatrick, selon lesquelles les trafiquants de drogue blanchissent de l'argent par l'intermédiaire d'équipes de football et des médias, ont éveillé un vif émoi dans le pays.

Si cet homme connaît les noms des hommes de paille qui blanchissent l'argent des trafiquants de drogue et qu'il ne les donne pas, alors il est complice et le président devrait l'expulser du pays, a déclaré le journaliste Omar Jaen Lynch.

Sur ses réseaux sociaux, le communicateur a souligné : "Ce n'est pas son jardin, il peut dire ce qu'il veut tous les deux mois sans qu'aucune autorité ne fasse quoi que ce soit".

Pour sa part, le journaliste équatorien Orlando Pérez a commenté la demande du diplomate étasunien d'inviter l'Assemblée nationale (Parlement) à approuver la loi dite d'extinction de la propriété, qui crée des outils pour la récupération des biens d'origine illicite.

En réciprocité, l'ambassadeur équatorien à Washington devrait demander l'extradition des criminels réfugiés dans ce pays, un traitement digne pour nos migrants et l'adoption par le Congrès des États-Unis de lois contre le trafic de drogue interne qui demande de grandes quantités de cocaïne à l'Amérique Latine, a ajouté Orlando Pérez.

Sans citer directement l’ambassadeur Fitzpatrick, le président Noboa a déclaré à son retour de New York, où il a participé au Conseil de sécurité des Nations Unies, que "le trafic de drogue a 500 façons créatives de blanchir de l'argent" et que l'objectif de son gouvernement est de réduire ces possibilités.

"Nous devons bloquer cela en renforçant l'Unité d'analyse financière (UAFE), en promouvant la loi d'extinction de la propriété, en ayant des contrôles plus stricts dans le Service des recettes internes (SRI) et en ayant un véritable inventaire des terres agricoles et des armes dans l'État", a déclaré le président.

Source : Prensa Latina