Milei a remporté le second tour le 19 novembre avec 56% des voix. Mais aujourd'hui, selon le sondage, il n'a qu'une image positive de 44,1 %.
L’Institut de sondage Zuban Cordoba y Asociados signale que Javier Milei a perdu plus d’un point d'image positive par jour
"C'est la perte la plus rapide de différentiel positif dont nous ayons connaissance. Nous osons même dire qu'il s'agit probablement de la perte la plus rapide de l'histoire de la région", indique l’étude faite les 28 et 29 décembre dans tout le pays.
Dans tous les indicateurs mesurés par le cabinet de consultants, le bilan est négatif pour le président. 54,3% des Argentins estiment que le pays va dans la mauvaise direction et 52,9% pensent que dans un an la situation du pays sera mauvaise, c'est-à-dire qu'elle ne va pas s'améliorer par rapport à la crise qu'il traverse actuellement.
D'autre part, 51,9% rejettent les réformes annoncées par Milei qui, de plus, affectent déjà leur vie quotidienne. Seuls 38,2 % reconnaissent que les mesures du nouveau gouvernement ont un impact négatif sur eux, mais ils maintiendront leur soutien au président.
L'une des données les plus convaincantes est que 65% des personnes interrogées estiment que l'ajustement n'est pas payé par "la caste", comme Milei l'avait promis pendant la campagne, tandis que 71,9% pensent que les coupes sombres sont supportées par le peuple.
En fait, 57,1 % pensent que le décret controversé de nécessité et d'urgence (DNU) qui déréglemente l'économie, promulgué par Milei au cours des premières semaines de son mandat, est favorable aux entreprises et non au peuple.
En outre, 54,8% ne sont pas ou pas du tout d'accord avec le fait que le seul moyen de sortir de la crise est le choc proposé par le président ; tandis que 56,6 % déclarent que si Milei augmente les tarifs de l'électricité, de l'eau et des transports publics de plus de 300 %, ils ne le soutiendront plus. La loi dite "omnibus" que Milei a présentée au Congrès pour qu'il approuve les changements apportés à des centaines de lois n'a pas non plus le soutien de la population, 60,3% d'entre eux étant en désaccord ou fortement en désaccord et 61,5% estimant qu'elle devrait être rejetée par les législateurs.
En ce qui concerne le décret de nécessité et d’urgence, 56,1% pensent qu'il est inconstitutionnel et qu'il devrait être abrogé par le Congrès ou les tribunaux, et 54,6 % voteraient contre lui lors d'un plébiscite.
Source : RT
