Le Mexique propose à la CELAC de soutenir sa plainte devant la CIJ à l’encontre de l’Équateur

Editado por Reynaldo Henquen
2024-04-10 18:12:01

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Phot Daniel Galeana. El Sol de México

 

La Havane, 10 avril, (RHC)- La ministre mexicaine des Affaires étrangères, Alicia Barcena, a demandé aux pays membres de la CELAC, la Communauté des États latino-américains et caribéens, de soutenir la plainte que le Mexique entend déposer devant la Cour Internationale de Justice à l’encontre de l’Équateur.

La CELAC s’est réunie mardi d’urgence à l’appel de la présidente du Honduras, Xiomara Castro, qui assure la présidence tournante de cette organisation pour discuter d’une résolution de condamnation ferme de l’État équatorien pour l’irruption illégale vendredi dans l’ambassade du Mexique à Quito ainsi pour la violation du principe de l’inviolabilité des missions diplomatiques et pour l’enlèvement de l’ancien vice-président équatorien, Jorge Glas à qui le gouvernement mexicain avait octroyé l’asile.

"Il n’y a pas de place pour des hésitations. Ces faits doivent être condamnés par la communauté internationale pour sauvegarder les lois internationales. La conduite disproportionnée du gouvernement de l’Équateur ne doit constituer aucun précédent", a souligné la cheffe de la diplomatie mexicaine.

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a proposé, quant à lui, la diffusion d’un communiqué urgent pour condamner la violation de l’ambassade et l’agression contre son personnel diplomatique.

Il a appelé le bloc régional à réagir d’une voix ferme et unie face à ces événements inacceptables.

Le Honduras, en sa qualité de président temporaire de la CELAC, a proposé d’appeler les parties concernées à résoudre leurs différences par le dialogue et confirmer les postulats de la Proclamation de l’Amérique Latine et les Caraïbes comme zone de paix.

De son côté, le président équatorien, Daniel Noboa, a eu recours à l’OEA, l’Organisation des États Américains, tristement connue dans la région comme le ministère des colonies des Etats-Unis.

Alejandro Dávalos, vice-ministre équatorien des Affaires étrangères, a accusé le Mexique de porter atteinte à la figure de l’asile politique.

Il a avancé comme argument que Jorge Glas, considéré comme un exemple de persécution politique et judiciaire dans la région, était poursuivi par la justice.

 

Sources : Plusieurs

 



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