La Havane, 26 septembre, (RHC)- Le président dominicain, Luis Abinader, a qualifié mercredi d'inacceptable, à l'Assemblée générale des Nations Unies, le fait que les pays impliqués dans la situation en Haïti ou engagés dans sa résolution manquent en partie de tenir leurs promesses.

Pour la deuxième fois, le président Abinader a attiré l'attention sur la spirale de la violence dans ce pays pauvre qui partage Hispaniola avec la République dominicaine et sur ses conséquences, en particulier pour son pays en raison de sa proximité géographique.

Il a estimé que la stabilisation de Port-au-Prince était "une nécessité stratégique pour la sécurité de son pays" et de l'ensemble de la région, tout en appelant une fois de plus la communauté internationale à s'impliquer de manière soutenue dans les tentatives de stabilisation.

Il a rappelé qu'après une "longue lutte pour l'adoption de plusieurs résolutions au Conseil de sécurité, une voie vers la stabilité a commencé à se dessiner avec la création du Conseil présidentiel de transition et l'arrivée de la Mission multinationale de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya".

Cependant, il a averti que jusqu'à présent, seulement 400 des troupes de la mission ont été déployées sur place, sur un minimum de 1 000 pour que la force soit efficace.

Dans le même temps, il a rappelé que "les ressources nécessaires au déploiement complet de la force multinationale pour instaurer la paix et soutenir la tenue éventuelle d'élections dans ce territoire n'ont pas encore été déposées dans le fonds fiduciaire".

Il a déclaré que les efforts accomplis jusqu'à présent ne doivent pas s'effondrer, sinon, a-t-il dit, l'effondrement d'Haïti sera imminent.

Il a assuré que tant que la sécurité nationale de la République dominicaine est en jeu, il ne cessera pas d'appeler à la stabilité et au développement d'Haïti. (Source : Prensa Latina)