Des troupes ukrainiennes attaquent la province russe de Briansk avec des missiles ATACMS

Editado por Reynaldo Henquen
2024-11-20 21:27:06

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La Havane, 20 novembre, (RHC)- Les forces armées ukrainiennes ont attaqué mardi une installation dans la province russe de Briansk avec des missiles balistiques nord-américains, ATACMS, à longue portée.

Le ministère russe de la Défense a précisé dans un communiqué que cinq des missiles avaient été abattus à l'aide du système antiaérien russe S-400 et du système d'armes d'artillerie et de missiles antiaériens Pantsir, tandis que le sixième avait été endommagé.

Les fragments du missile endommagé «sont tombés sur le territoire technique d'une installation militaire… provoquant un incendie qui a été rapidement éteint». L'attaque ukrainienne n'a fait «ni victimes ni dégâts matériels», signale le ministère russe de la Défense.

Dans ce contexte, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que les forces armées russes contrôlaient la situation. «Je n'ai aucun doute sur le fait que notre armée contrôle la situation», a-t-il déclaré en réponse à la question d'un journaliste.

Il a d’autre part assuré qu'il était nécessaire de modifier la doctrine nucléaire russe pour l'adapter à «la situation actuelle».

«La dissuasion nucléaire vise à s'assurer qu'un adversaire potentiel comprend l'inévitabilité des représailles en cas d'agression contre la Russie et/ou ses alliés», a déclaré le porte-parole.

Dans le même temps, M. Peskov a rappelé que «la Russie a toujours considéré les armes nucléaires comme un moyen de dissuasion, dont l'utilisation est une mesure extrême et nécessaire» et qu'elle a toujours adopté une position responsable et fait les efforts nécessaires pour réduire la menace nucléaire».

À la question de savoir si l'utilisation par Kiev de missiles non nucléaires nord-américains impliquerait la possibilité d'une réponse nucléaire, M. Peskov a répondu que «l'agression contre la Russie par tout État non nucléaire avec la participation ou le soutien d'un État nucléaire sera considérée comme une attaque conjointe».

Dimitri Peskov a souligné que la nouvelle doctrine, ratifiée mardi par le président russe Vladimir Poutine, contient un «texte très important». «Naturellement, il devrait faire l'objet d'une analyse très approfondie, à la fois dans notre pays et probablement à l'étranger», a-t-il déclaré.

 

Source : RT

 



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