Veronica Abad conteste le décret donnant à Gellibert la présidence de l'Equateur

Editado por Reynaldo Henquen
2025-01-18 09:18:53

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La Havane, 18 janvier, (RHC)- La vice-présidente de l'Équateur, Veronica Abad, a présenté vendredi un recours devant la Cour constitutionnelle pour contester le décret exécutif 505 par lequel le président, Daniel Noboa, a confié à Cynthia Gellibert les rênes du gouvernement.

Selon Veronica Abad, ce décret viole gravement la Loi fondamentale en modifiant l'ordre constitutionnel et en mettant en péril la stabilité démocratique du pays.

La vice-présidente a exhorté ses compatriotes et la communauté juridique à rester vigilants quant aux actions des juges en charge de l'affaire et a déclaré que «la justice qui prend trop de temps n'est pas la justice».

Jeudi, Noboa a de nouveau annoncé qu'il serait absent de la présidence pendant plusieurs jours, cette fois-ci jusqu'au dimanche 19 janvier, afin de faire campagne pour sa réélection lors des élections du 9 février.

Dans le document, le président a désigné Gellibert comme responsable de l'Exécutif, comme il l'avait fait la semaine dernière.

Selon le président, bien que la Constitution établisse que le vice-président doit assumer la fonction de chef d'État en l'absence du président, cela «ne se limite pas au vice-président élu, mais à la personne qui exerce actuellement les fonctions».

Auparavant, M. Noboa avait décidé que Veronica Abad devait être incorporé en tant que conseillère à l'ambassade d'Équateur en Türkiye, après que la juge Nubia Vera eut annulé la suspension que le même gouvernement avait imposée a la vice-présidente.

Cependant, Mme Abad reste en Équateur et affirme que c'est elle qui devrait assumer temporairement la présidence, bien que le gouvernement considère qu'elle est absente de son poste parce qu'elle n'a pas respecté la décision de se rendre à Ankara.

La semaine dernière, Veronica Abad a dénoncé un «coup d'État» en Équateur orchestré par le gouvernement lui-même et a demandé à l'Organisation des États américains (OEA) d'activer la Charte démocratique, considérant que l'ordre constitutionnel de la nation sud-américaine a été rompu.

Source : Prensa Latina

 



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