La Havane, 28 février, (RHC)- Le président Nicolas Maduro a déclaré jeudi que personne ne devrait penser que le développement du Venezuela dépend des États-Unis.

S'exprimant depuis le palais de Miraflores, siège du gouvernement, lors de la cérémonie marquant le 36e anniversaire du soulèvement populaire du 27 février 1989, connu sous le nom de « El Caracazo », le président a fait remarquer que « le développement ne dépend pas des gringos, mais du travail ».

Il faisait ainsi allusion à l’attaque à l’économie vénézuélienne que représente la révocation par l’administration Trump de la licence dont bénéficiait la compagnie étasunienne du pétrole Chevron pour travailler au Venezuela.

 «Que personne ne se trompe, si les gringos voulaient un dialogue respectueux, sur un pied d'égalité, nous le ferions. Nous l'avons fait dans le passé et nous le ferons sans problème », a-t-il souligné.

Dans le même ordre d'idées, il a déclaré que Caracas poursuivrait son « chemin d'indépendance, de souveraineté, de paix, de travail, de développement et d'harmonie », quelle que soit la politique de la Maison Blanche à l'égard de son administration.

Maduro a souligné qu'il ne jouait pas avec des «cartes cachées» et que c'était pour cette raison qu'il avait réussi à surmonter les nombreuses difficultés auxquelles il avait dû faire face au cours de son mandat. 

Source : Prensa Latina