Le président Obama salue le rôle de Cuba aux conversations de paix en Colombie

Editado por Lisandra Marrero
2016-01-25 14:24:00

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Washington, 24 janvier, (RHC).- Le président étasunien, Barack Obama, s'est dit reconnaissant de Cuba pour accueillir les conversations de paix entre le gouvernement colombien et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple, FARC-AP.

Dans une interview publié ce dimanche par le journal colombien, Tiempo de Bogotá, le chef de la Maison Blanche, Barack Obama a salué les progrès faits par ces conversations ces derniers mois.

Il a d'autre part félicité le président colombien, Juan Manuel Santos, pour sa décision courageuse de s'asseoir à la table des négociations.

«Je crois que nul n'a cru que ce serait une tâche facile. Il est plus difficile de terminer les guerres que de les commencer. Cela exige des engagements, prendre des risques»- a déclaré le président Obama dans une interview exclusive à ce journal qui circule dans la capitale colombienne.

«J'ai eu l'occasion de parler avec le président Santos durant le Forum de coopération économique Asie-Pacifique à Manille. Je lui ai dit que les progrès dans les négociations me semblent encourageants y compris le nouveau délai pour la signature d'un accord final».


Il a signalé que le président Santos mérite une reconnaissance pour avoir mis les victimes au centre de la négociation. Il s'est dit convaincu que lorsque l'accord final sera signé, la Colombie sera un modèle de comment atteindre la paix avec justice.

Barack Obama a déclaré que son pays appui l'implémentation des accords sur les victimes, la justice, la réparation et la restitution de terres.
Dans une autre partie de son interview, le président étasunien a admis que son pays a une part de responsabilité dans le problème du narcotrafic.

Il a fait savoir que Washington assume le défi de réduire la demande de drogues illégales qui entrent dans ce pays et qu'il poursuivra les efforts pour saisir les substances illégales et qu'en même temps il donne une nouvelle approche à la santé publique qui cherche à réduire la demande de substances hallucinogènes.

«Actuellement nous destinons plus d'argent au traitement et à la prévention qu'à l'application de lois relatives aux drogues et à l'arrestation de narcotrafiquants»-a-t-il précisé.

Obama a mis en relief la nouvelle stratégie anti-drogue mise en place par la Colombie. Il a expliqué que les États-Unis se sont engagés à travailler avec son gouvernement en vue de l'éradication et la saisi des drogues, la poursuite des organisations criminelles et les opérations de blanchiment d'argent.

 



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