Le XIIIe Forum de la Société civile cubaine exige la levée du blocus

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2016-10-13 15:10:09

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La Havane, 13 oct. (RHC).- Le XIIIe Forum des organisations de la Société civile cubaine a exigé ce mercredi à La Havane la levée du blocus économique, commercial et financier que les États-Unis infligent à Cuba depuis plus de 50 ans déjà.

La presque totalité des organisations étudiantes, scientifiques, religieuses et populaires ont pris part à cette rencontre.

Les pertes économiques causées par le blocus, officiellement décrété par Washington en février 1962, dépassent les 750 milliards de dollars.

Le 26 octobre, Cuba rendra une nouvelle fois devant l'Assemblée générale des Nations Unies un rapport intitulé «Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier appliqué par les États-Unis contre Cuba.»

Depuis 1992, la communauté internationale adopte à la majorité écrasante ce rapport appelant les États-Unis à démanteler cette politique.

Ramon Labañino, Héros de la République de Cuba, vice-président de l'Association Nationale des Économistes, a rappelé que le blocus a causé des dégâts terribles à l'économie cubaines et empêche notre pays de se procurer des ressources comme les médicaments.

Il a comparé le blocus à une déclaration de guerre et rappelé que le président Barack Obama a lui-même reconnu l'échec de cette politique.

Mme le recteur de l'Institut Supérieur des Relations Internationales, Isabel Allende, une des personnalités de marque présentes à cette rencontre, a livré ses sentiments à Radio Havane Cuba sur le fait que le blocus reste toujours en vigueur alors que nos deux pays ont rétabli des relations diplomatiques.

«Pour moi, c'est une aberration pour la politique des États-Unis. C'est paradoxal que tout en ayant rétabli les relations diplomatiques et engagé un processus vers la normalisation de ces relations, l'obstacle majeur pour cette normalisation qui est le blocus, persiste toujours. C'est l'obstacle principal.

C'est une aberration soutenue par un important secteur des États-Unis. Je ne dis pas que tous les Américains pensent comme ça. Je crois qu'un vaste secteur a constaté que cette politique s'est soldée par l'échec. Cette politique a été conçue pour nous réduire par la faim. Elle ne nous a pas réduits. Elle a été conçue pour en finir avec notre résistance. Elle n'a pas fini avec nous et nous sommes là. Cette prise de conscience mène à un changement de politique mais sans aucun doute, il y a toujours là-bas des gens qui, contrairement à toute logique, ne peuvent pas accepter qu'il y ait une Cuba indépendante, que notre pays ait résisté si longtemps au blocus et encore moins qu'il ait édifié, à seulement 180 km d'eux, un régime social autre que celui qui prône la consommation à outrance.»



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