La Havane, 21 oct. (RHC).- Le Dr Roberto Morales, ministre cubain de la Santé publique et Sylvia Burwell, secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis ont signé ce jeudi à La Havane un mémorandum d'entente en matière de contrôle, de recherche, de surveillance, de suivi et d'évaluation du cancer.

A ce sujet, la secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis a signalé :

«Nous sommes intéressés au travail en commun. Nous savons qu'à Cuba le cancer est la première cause de décès. Nos familles et nos amis dans les deux pays sont intéressés à ce travail, car nous sommes tous affectés par cette maladie. Nous espérons pouvoir continuer à avancer sur cette voie. C'est un but aussi bien du secrétariat à la Santé et aux Services sociaux que du vice-président Biden et les deux présidents Barack Obama et Raul Castro ont fait mention de cette question, quand ils se sont entretenus.

Nous souhaitons continuer à travailler ensemble, aussi bien dans la prévention que dans la détection parce que nous voulons déterminer quels sont les meilleurs outils que nous pouvons partager pour améliorer nos connaissances et standariser les traitements.»

Le document signé à La Havane vise à la mise en pratique de projets de coopération, à l'organisation de rencontres scientifiques et de conférences ainsi qu'à l'échange d'informations.

Le ministre cubain de la Santé a de son côté souligné :

«L'expérience de coopération qui démarre par la signature de ce mémorandum permettra sans aucun doute un échange fructueux, car les deux pays disposent de centres pour le développement de recherches, de systèmes organisées pour la réalisation d'essais cliniques, de mécanismes pour l'introduction et le transfert de nouvelles technologies ainsi que

de cadres régulateurs efficaces avec des agences compétentes certifiées par l'OMS. Les actions découlant du mémorandum serviront d'exemple dans le genre de coopération dont nous avons besoin.

Nous confirmons la volonté du gouvernement cubain et du ministère cubain de la Santé publique pour travailler de concert avec les institutions des États-Unis dans des actions de coopération qui peuvent apporter tant de bénéfices à nos peuples, à la région et au monde.»