La Havane, 16 août, (RHC).- L'UPEC, l'Union des Journalistes de Cuba, s'est fixé pour but d'abonder sur les modifications que propose le nouveau projet de Constitution afin d'accompagner les débats populaires ouvert lundi dernier.

L'UPEC a organisé un atelier sur les aspects nouveaux du projet qui font l'objet d'analyse par la société.

La présidente de la Société cubaine du Droit constitutionnel et administratif, Marta Prieto, a souligné que ce projet s'avère un ensemble de normes, de droits et de principes essentiels observées avec la volonté souveraine du peuple.

«La logique de la citoyenneté efficace nous manquait. La Constitution actuelle établit que la citoyenneté cubaine se perd si l'on en prend une étrangère. Elle le dit comme ça mais ce n'est pas fonctionnelle. Elle recueille un principe qui nous parvient depuis les Constitutions rédigées par les indépendantistes du XIXe siècle et nous avons voulu le préserver. Mais c'est un fait que les personnes acquièrent une autre nationalité. Il y a un principe de la citoyenneté efficace. La Constitution actuelle ne le recueille pas mais c'est cela. «Dans son pays, le citoyen cubain ne pourra faire valoir que la nationalité cubaine.»

De son côté, Rosa Miriam Elizalde, vice-présidente de l'Union des Journalistes de Cuba, a de son côté présenté une communication intitulée «Le droit à la communication cubaine »

«L'État établit les principes de l'organisation et du fonctionnement pour tous les médias. La première disposition oblige toutes les autorités et les organismes de l'État à rendre publique l'information qu'elles détiennent et sauvegarde d'un autre côté le rôle politique et classiste de notre presse en définissant le type de propriété qui la soutient : la propriété socialiste de tout le peuple. Elle dresse ainsi un mur au contrôle de l'entreprise privée sur les médias à Cuba. »