La Havane, 14 février, (RHC).- Le Chef d’État cubain, Miguel Diaz-Canel a mis en exergue ce mercredi la qualité humaine de ceux qui travaillent à la réparation des dégâts occasionnés par la tornade dévastatrice qui s’est abattue sur notre capitale le 27 janvier dernier.
Au cours d’une comparution au programme La Table Ronde de la télévision nationale, le président cubain a souligné que le caractère social du système de gouvernement cubain et les qualités humaines du peuple permettent la prompte reconstruction de La Havane après le passage de la tornade.
Miguel Diaz-Canel a indiqué qu’en peu de jours les bureaux ouverts à l’intention des sinistrés ont reçu plus de 9 mille personnes. 3 mille 600 familles ont d’ores et déjà acheté à des prix subventionnés les matériaux nécessaires pour réparer leurs logements dont 900 ont terminé les travaux.
Devant des ministres et des fonctionnaires des cinq communes de la capitale touchées par la tornade, le président cubain a précisé qu’en 14 jours seulement, on a pu réparer 10 % des logements endommagés par ce désastre naturel.
Il a rappelé les propos de Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine lors d’une conférence de l’Association des États de la Caraïbe lorsqu’il a signalé qu’il fallait consentir des efforts non seulement à la récupération mais encore à créer les conditions de sécurité définitive dans les zones touchées.
Miguel Diaz-Canel a d’autre part rappelé que le système socialiste place l’économie planifiée en fonction de tous malgré le blocus étasunien décrété officiellement en février 1962.
Il a salué en particulier la solidarité et le dévouement des gens qui travaillent à la récupération de notre capitale.
«Nous construisons Cuba entre tous et quand on voit les expressions de dévouement, de solidarité, d’efforts, l’on se sent fier d’être cubain. Je suis fier de mes compatriotes, des camarades du Parti, du Conseil des ministres, des institutions et bien entendu, je me sens fier de notre peuple. Ces efforts ont lieu en temps réel. Ce n’est pas une réalité virtuelle, c’est la vie de Cuba en Révolution.»
