La Havane, 2 juillet, (RHC)-. Le Chef d'État cubain, Miguel Díaz-Canel, a souligné ce lundi que les relations entre Cuba et l'Afrique sont aussi profondes qu'indestructibles.

Il a tenu ces propos au cours de la cérémonie où lui et Raúl Castro, premier secrétaire du Parti Communiste de Cuba se sont vus décorer de l'Ordre Agostinho Neto, la plus haute distinction que décerne le gouvernement angolais.

Raúl Castro a de son côté remis l'Ordre José Martí, du nom de notre Héros National, au président de l'Angola, Joao Lourenço.

Ce dernier a souligné que cet honneur revient à tout le peuple angolais et que cet acte symbolise l'amitié profonde et la coopération unissant Cuba et l'Angola.

«Elle a été consacrée et devenue éternelle quand les deux peuples ont versé leur sang précieux pour défendre les idéaux les plus nobles de l'être humain, la liberté et le droit de suivre leur propre avenir. »

Le président Lourenço a rappelé les batailles difficiles et importantes que Cubains et Angolais ont livrées ensemble, grâce auxquelles l'Afrique australe est aujourd'hui une région de paix, de démocratie, de développement et de progrès social.

De son côté, le président cubain, Miguel Díaz-Canel a rappelé qu'en 1992, Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine, était la première personnalité non-africaine à être décoré de l'Ordre Agostinho Neto.

«A cette occasion, Fidel a souligné, je cite : «Nous ne devons jamais nous repentir d'avoir écrit l'une des plus belles pages de l'histoire de la solidarité entre les peuples et de la solidarité entre les révolutionnaires » Fin de citation.

«La relation entre l'Afrique et Cuba est aussi profonde qu'indestructible. Elle est dans la genèse même de notre nation. Quand nous avons pris les armes contre la métropole coloniale, nous l'avons aussi fait contre l'esclavage auquel avaient été condamnés des générations d'Africains et leurs descendants.

Dans le creuset où a été forgé la nationalité cubaine se trouve l'Afrique. C'est ainsi qu'a commencé l'histoire commune de deux peuples frères qui ne se sont jamais soumis, qui ont défendu leur identité et leur culture, fait face au colonialisme, se sont mélangés et qui travaillent aujourd'hui pour leur développement malgré toutes les adversités sans perdre la confiance dans le fait qu'ils réussiront leurs rêves et leurs aspirations »

Peu avant, Miguel Díaz-Canel et son homologue angolais ont confirmé, au cours des conversations officielles au Palais de la Révolution l'état excellent des relations bilatérales et passé en revue les programmes de coopération notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et du bâtiment.

Ils ont aussi échangé des vues sur des questions de l'agenda international.