Les États-Unis ferment les portes à des entrepreneurs espagnols qui investissent à Cuba

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2020-02-20 09:49:23

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Washington, 20 février (RHC).-  Le gouvernement des États-Unis a réaffirmé le refus d’entrée dans le pays à des hommes d’affaires espagnols pour avoir des liens commerciaux avec Cuba, en vertu du titre III de la loi Helms-Burton, a assuré ce mercredi la revue Preferente.

Cette revue signale que des responsables d’une cinquantaine de sociétés ayant des intérêts à Cuba ont reçu des lettres signées par le Département d’État nord-américain leur interdisant l’accès au territoire étasunien, même s´ils possèdent des établissements sur place.

La décision de l’administration de la Maison Blanche étend à ces investisseurs le droit de veto imposé au PDG de la chaîne Meliá, Gabriel Escarrer, une information diffusée début février et paraphée le 11 octobre dernier.

Parallèlement à la décision gouvernementale, d’autres actions en justice ont été menées au début de l’année contre les investisseurs espagnols à Cuba pour des réclamations d’une famille concernant l’utilisation d’un des hôtels gérés par Meliá sur l’île des Caraïbes.

Malgré les pressions inédites exercées par les États-Unis contre les grands hôteliers espagnols les investisseurs maintiennent leur ferme soutien au tourisme de la plus grande des Antilles.

Dans le cadre de son hostilité croissante à l’égard de Cuba, l’administration de Donald Trump a activé le 2 mai 2019 le titre III de la loi Helms-Burton de 1996.

Cette règle permet aux étasuniens de porter plainte devant les tribunaux nord-américains contre des personnes et des entités, y compris de pays tiers, qui investissent sur le territoire cubain dans des biens nationalisés après la victoire de la Révolution le 1er janvier 1959.

En septembre dernier, Meliá a obtenu un jugement en sa faveur lorsque la justice espagnole a ordonné le classement d’une plainte déposée contre le groupe par la famille Sánchez-Hill en raison de l’exploitation illégale présumée d’hôtels à Cuba.

Avec Prensa Latina



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