Cuba espère la reprise des négociations avec les États-Unis sur les questions migratoires

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2021-06-30 16:14:03

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The head of Bilateral Issues of the U.S. Directorate of the Ministry of Foreign Affairs, Yuri Gala.

La Havane, 30 juin, (RHC)- Le ministère cubain des Affaires étrangères a dit espérer la reprise des négociations avec les États-Unis sur les questions migratoires même si le gouvernement du président Biden n'a pas encore défini sa politique à l’égard de Cuba.

Yuri Gala, chargé des questions bilatérales avec les États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, a rappelé dans des déclarations à la télévision nationale que notre pays respecte rigoureusement la déclaration conjointe de janvier 2017 sur ces questions.

«Cependant, les États-Unis violent l'accord d'octroi de 20 mille visas par an, auquel s'ajoute la suspension des procédures consulaires à La Havane depuis le second semestre de cette année, ainsi que du traitement et de l'octroi des visas », a-t-il déclaré.

Cela oblige les personnes à se rendre dans des pays tiers, ce qui représente un coût supplémentaire et ne leur donne aucune garantie que leur demande sera résolue, a-t-il ajouté.

Yuri Gala a rappelé que même si la déclaration conjointe a établi l'élimination, par Washington, de la politique dite des pieds-secs pieds-mouillés et du programme «Parole» à l’intention des professionnels de la santé, actions qui encourageaient la migration irrégulière, la loi d'ajustement cubain datant de 1966, continue d'inciter fortement les départs illégaux, car elle accorde des privilèges spéciaux aux migrants cubains aux États-Unis.

Le diplomate a déclaré que d'autres pressions sur la nation caribéenne, telles que le blocus et les plus de 240 mesures coercitives unilatérales appliquées par l'administration Trump, poussent également certains à prendre des risques.

Il ne s'agit pas simplement de mesures visant à renforcer le siège, mais de nouvelles méthodes, dans certains cas sans précédent, qui ont porté les mécanismes de la guerre économique à un niveau qualitativement plus agressif, a souligné Yuri Gala.

«Les dommages que les mesures coercitives unilatérales causent sur le niveau de vie de la population cubaine ne sont ni fortuits ni un effet collatéral, elles sont avant tout le résultat d'une volonté délibérée de causer le plus grand dommage possible, une punition pour l'ensemble de la population cubaine», a-t-il ajouté.

Source: Prensa Latina



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