Des membres de Ponts d'Amour à proximité de l'endroit où George Floyd a été assassiné. Photo: Prensa Latina

Washington, 1 août, (RHC)- «Les sanctions imposées par le gouvernement américain empêchent la famille cubaine de respirer normalement, mais Washington continue de serrer la vis», a dénoncé dimanche Carlos Lazo, le principal promoteur du projet Ponts d’Amour.

S'adressant à Prensa Latina, il a déclaré qu'après 40 jours de pèlerinage à travers différentes villes des États-Unis, la caravane de solidarité avec Cuba a décidé de mettre temporairement fin à son voyage à l'endroit de Minneapolis où George Floyd a été assassiné le 25 mai 2020.

«Ici, un policier avait son genou sur le cou de Floyd alors qu'il disait ne pas pouvoir respirer, et maintenant cet endroit est devenu un lieu symbolique pour le peuple américain», a rappelé le professeur cubano-américain.

Carlos Lazo a affirmé qu'en ce moment, Washington a également le genou sur la nuque du peuple cubain, qui dit: «Je ne peux pas respirer avec les sanctions, je ne peux pas respirer au milieu d'une pandémie et pourtant Washington continue de resserrer son étau».

« Le peuple américain s'est soulevé, par-delà les races et les idéologies, contre l'injustice faite aux Afro-Américains, et tout un mouvement s'est créé aux États-Unis à la suite du meurtre de George Floyd Floyd en mai 2020», a rappelé Carlos Lazo.

Ponts d’Amour espère également qu'un mouvement national sera créé aux États-Unis, dans lequel toutes les personnes de bonne volonté seront unies dans la lutte pour la levée des sanctions et du blocus de Cuba.

«Nous devons nous unir pour qu'ils enlèvent le nœud coulant qui étouffe la famille cubaine en pleine pandémie de Covid-19», a-t-il insisté en faisant référence à un panneau qu'il a vu à l'endroit où George Floyd a été assassiné: «En temps de crise, les imbéciles dressent des murs. Les hommes sages construisent des ponts», disait-il.

Dans le Minnesota, des membres des Ponts d’Amours ont été reçus par un groupe communautaire, un candidat à la mairie et des personnes solidaires de Cuba.

«Nous avons commencé notre voyage avec l'idée de sensibiliser à l'inhumanité du blocus de Cuba et nous avons également appris l'existence de nombreux autres blocus contre des communautés, des minorités et des personnes pauvres aux États-Unis», a-t-il déclaré.

Source: Prensa Latina