La Havane, 14 sept. (RHC)- Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a mis ce mardi en avant les résultats de l'analyse faite par des scientifiques cubains de ce que les grands médias se sont empressés de décrire comme le syndrome de La Havane souffert par des fonctionnaires des États-Unis à Cuba.

Un rapport rendu ce lundi à La Havane par une équipe multidisciplinaire d’experts appartenant à l’Académie des Sciences de Cuba démontre les tromperies derrière les prétendues attaques acoustiques  signalées par les Etats-Unis, comme cause des troubles de santé de leurs fonctionnaires dans notre pays.

"L'Académie cubaine des sciences a rendu un rapport technique contenant une évaluation des incidents qui expose les faussetés sur le syndrome inventées par Washington", a écrit le président sur son compte Twitter.

Les experts de cette institution ont conclu que les attaques acoustiques présumées sont scientifiquement inacceptables dans toutes leurs composantes.

Selon les spécialistes, la théorie du "syndrome de La Havane", qui, selon Washington, aurait eu des répercussions sur la santé des diplomates nord-américains à La Havane, "n'a survécu que grâce à une utilisation biaisée de la science".

Les membres de l'Académie ont appelé le récit que le gouvernement des États-Unis a utilisé pour fermer les services consulaires sur l'île et retirer une grande partie de ses fonctionnaires ici pendant l'administration de Donald Trump, le "syndrome du mystère".

La théorie des Etats-Unis "suppose que la cause de ces incidents est une attaque avec une arme énergétique non identifiée", note le texte.

Les scientifiques cubains ont souligné qu'aucune forme d'énergie connue ne peut causer sélectivement des lésions cérébrales (avec une précision spatiale similaire à celle d'un faisceau laser) dans les conditions décrites pour les incidents présumés de La Havane.

Les lois de la physique régissant le son, les ultrasons, les infrasons ou les ondes de radiofréquence (y compris les micro-ondes) ne le permettent pas", ajoute l'article, qui peut être lu dans son intégralité sur le site de l'Académie des Sciences de Cuba.

Les experts ont interprété les faits disponibles "sur la base de rapports publiés aux États-Unis et au Canada et d'études de terrain menées à La Havane".

Ils ont conclu que certains employés nord-américains ont pu se sentir malades en raison d'une collection hétérogène de conditions médicales, certaines préexistantes avant de se rendre à Cuba et d'autres acquises en raison de causes simples ou bien connues.

Source: Prensa Latina