La Havane, 15 janvier (RHC) La réponse des internautes cubains à une enquête sur les réseaux sociaux réalisée par l’ambassade des États-Unis à La Havane a révélé l’opposition à la politique hostile et d’ingérence de Washington contre l’île.

Le siège diplomatique a essayé de savoir, parmi ses abonnés sur Twitter, les sujets qu’ils préféreraient voir reflétés dans leurs profils au cours de l’année, et a rencontré la réaction des Cubains qui ont pris position en réclamant l’élimination de la politique utilisée depuis plus de 60 ans contre la plus grande des Antilles.

Parmi les critères des internautes figurait celui de l’utilisatrice Betty C. Rodriguez, qui a assuré qu’il fallait traiter "le blocus et les sanctions au milieu d’une pandémie massive qui a ébranlé même les grandes économies du monde".

Identifié comme Ernesto Guerra, un autre utilisateur a mentionné que l’on pourrait s’attaquer à la façon dont ce siège affecte les citoyens américains eux-mêmes, par exemple en les empêchant d’avoir accès aux médicaments produits à Cuba.

"Je voudrais qu’ils publient sur les violations des droits de l’homme provoquées par le blocus, y compris celles des droits à la libre circulation des citoyens américains qui ne peuvent pas venir à Cuba", a commenté Tamara Velázquez.

Le profil sur cette plate-forme numérique de la Mission permanente de Cuba auprès de l’Organisation des Nations Unies s’est en outre prononcé sur la restitution du territoire de Guantanamo, dans l’Est de notre pays, illégalement occupé par la base navale américaine, ainsi que sur l’arrêt de la manipulation de la réalité cubaine.

Grey Suarez, pour sa part, a manifesté son intérêt pour la question de la politique migratoire vers l’île des Caraïbes et la reprise des démarches consulaires, opinion partagée par David Romero, en demandant que soient pris en compte les effets du non-respect de la remise de jusqu’à 20 mille visas annuels aux Cubains.

Plusieurs internautes ont également évoqué les victimes des attaques terroristes perpétrées par les États-Unis contre Cuba. "Pourquoi un grand pays puissant comme les États-Unis a-t-il fait ça à un petit pays comme #Cuba? De quels droits humains parle l’Amérique?" a questionné Jesus Lorenzo.

Parmi les sujets énumérés par l’utilisateur Frank Lamadrid, il a souligné le rôle des agences gouvernementales américaines dans la subversion politique et idéologique contre Cuba, alors que Miguel Pérez a signalé le non-respect des promesses électorales de l’actuel président Joe Biden.

"Ce serait bien qu’ils informent les citoyens des Etats-Unis, sur la vaccination des enfants à Cuba contre le Covid-19 ; les coûts pour la famille cubaine de ne pas avoir #ConsularServicesInCuba (Services Consulaires à Cuba) ; la tranquillité qu’ils perçoivent ici..." a commenté Red26Cuba.

Les avis divergents sont que la liste pourrait être beaucoup plus longue, à savoir que les pertes économiques dues à l’embargo contre Cuba se sont élevées, selon les chiffres officiels, d’avril 2019 à mars 2020, à 5 milliards 570,3 millions de dollars, au milieu de l’impact d’une des crises sanitaires les plus graves de l’histoire.

"Combien d’années encore insisterez-vous pour nous étrangler, avant d’accepter que vous n’avez pas le droit de commettre un génocide contre un peuple parce que vous préférez un système qui n’est pas de votre intérêt ?" a-t-il relevé dans son commentaire. (Source:PL)