La Havane, 16 février (RHC) Le Ministère des affaires étrangères de Cuba a dénoncé aujourd’hui la responsabilité des États-Unis dans les déplacements irréguliers de ressortissants à travers le Nicaragua et d’autres pays.

En sa qualité de Directeur général des affaires consulaires et des Cubains résidant à l’étranger au ministère des Affaires Étrangères, Ernesto Soberón, a souligné en conférence de presse que le phénomène migratoire est influencé par le renforcement du blocus économique, commercial et financier imposé par Washington.

De même, la fermeture indéfinie des services consulaires à La Havane et l’obligation d’aller dans des pays tiers pour demander un visa pour les États-Unis encouragenbt des sorties non conventionnelles, a-t-il souligné.

Le fonctionnaire a déclaré que les flux migratoires vers le Nicaragua ne sont pas un cas isolé pour la nation caribéenne, car d’autres territoires exemptent également l’obligation de visa pour les voyageurs cubains.

Dans certains cas, cette décision fait suite à des accords signés dans un esprit de réciprocité et, dans d’autres, elle est une décision du gouvernement bénéficiaire, a-t-il ajouté.

Soberon a souligné que Cuba cherche à garantir des mouvements de voyageurs réglementés, ordonnés et sûrs et qu’a cette fin des mécanismes de coopération bilatérale devaient être mis en place.

De même, il est urgent de mettre en place des stratégies pour lutter contre les phénomènes associés aux déplacements, tels que la traite des êtres humains et le trafic illicite, a-t-il souligné.

Le Gouvernement antillais entretient des contacts systématiques en matière migratoire et consulaire avec le Nicaragua ainsi qu’avec d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes.

En ce qui concerne les mesures prises en faveur des Cubains qui ont été coincés dans d’autres pays par la pandémie de Covid-19, Soberon a expliqué que celles-ci ne seront pas modifiées jusqu’à nouvel ordre.

Source Prensa Latina