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Madrid, 1 Oct (PL) L'eurodéputé espagnol Manu Pineda a déclaré que Cuba, asphyxiée par un blocus économique qui dure depuis plus de six décennies, a besoin et mérite plus que jamais la solidarité de l'Europe.

Dans des déclarations à Prensa Latina,  Pineda a souligné que l'île des Caraïbes a le droit de décider de son propre destin, de défendre son indépendance et sa souveraineté et de recevoir un soutien international à un moment délicat pour son économie.

"Elle a subi une sorte de cruauté de mille choses, comme les accidents de l'hôtel Saratoga à La Havane, l’incendie à la base de supertankers de Matanzas et maintenant l'ouragan (Ian). Et en tant que pays soumis au blocus des États-Unis, il ne dispose pas des conditions nécessaires pour se préparer à tout impondérable", a-t-il commenté.

Le secrétaire aux relations internationales du Parti communiste espagnol (PCE) a également souligné qu'à l'heure actuelle, un pays comme Cuba, qui pratique la solidarité en envoyant des médecins, des infirmières et des enseignants dans n'importe quelle partie du monde, a besoin d'un soutien plus concret.

C'est pourquoi nous devons perfectionner les lignes des campagnes de solidarité pour collecter des fonds et soutenir les Cubains, tout en poursuivant la dénonciation permanente du blocus, a déclaré Pineda.

Dans la conversation avec Prensa Latina, il a fait référence à la rébellion et à la capacité de combat des peuples latino-américains, contrairement à ce qui se passe actuellement en Europe, où les courants de droite et d'extrême-droite affrontent de manière incisive les forces de gauche.

"Le fascisme vient de gagner en Italie, pur, sans nuances ; la Suède est confrontée à une situation similaire, alors qu'à l'inverse, le progressisme progresse en Amérique latine, avec le Mexique, le Honduras, le Pérou, la Colombie, et demain, espérons-le, au Brésil (avec Lula da Silva)", a-t-il réfléchi.

Il a indiqué que "la première chose que nous, Européens, devrions faire est d'enlever notre arrogance, de vouloir faire le tour du monde en donnant des leçons, et en réalité ce dont nous avons besoin maintenant est de recevoir la solidarité de nos frères latino-américains, qui sont nés avec un gène anti-impérialiste".

L'Amérique latine a été confrontée à de grands obstacles et défis. Dans cette région, Zelaya au Honduras, Lugo au Paraguay, Dilma et Lula ont été jetés en prison, mais il y a là une résilience pour savoir comment se relever, a-t-il ajouté. (Source Prensa Latina)