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La Havane, 30 oct. (RHC)- Le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République, Miguel Díaz-Canel, a confirmé, à la clôture de la 22e rencontre internationale des partis communistes et ouvriers à La Havane, que «Notre horizon continue d’être socialiste.
S’adressant aux 145 délégués venus d’une soixantaine de pays pour réfléchir à la lutte commune des partis de gauche, Miguel Díaz-Canel a souligné: "Nous sommes là, à rêver et à agir; surtout, à essayer de rendre possible l'impossible. C'est-à-dire faire ce que les ennemis du socialisme et donc du progrès humain disaient impossible, depuis que les idées de Marx, Engels et du manifeste communiste sont apparues pour mobiliser les exploités et terrifier les exploiteurs".
Devant les représentants de 77 partis politiques d'affiliation communiste et ouvrière, le dirigeant cubain a souligné que "la certitude qu'un monde meilleur est possible n'est pas écrite sur un manuel", et qu'une telle œuvre "s'est confirmée sur la voie de la construction socialiste et avec chaque parti ayant des idéaux communs dans la lutte inlassable pour l'émancipation humaine et la justice sociale".
«Notre horizon continue d'être socialiste, même après la disparition tragique du camp socialiste en Europe et la désintégration de l'Union soviétique et malgré les féroces campagnes anticommunistes que les puissances du capitalisme transnational ont transformées en dogme de la pensée unique, à travers de puissants médias de portée mondiale» a souligné le Premier secrétaire du Parti Communiste de Cuba.
Dans son discours de clôture de la rencontre internationale des partis communistes et ouvriers, le président cubain a parlé de l'île des Caraïbes en butte au blocus étasunien; de la gratitude envers tous ceux qui ont fait confiance au Parti communiste de Cuba pour organiser la 22e Rencontre; de la concertation nécessaire des efforts; du marxisme en tant que science, et de la confirmation de toute théorie par la pratique, et il a également fait référence à l’importance de la Déclaration finale et du Plan d'action approuvés lors de la rencontre des militants communistes et ouvriers.
Face à la logique impériale, Miguel Díaz-Canel a proposé de mettre "comme épée et bouclier des peuples, les valeurs et les principes que nous partageons et qui nous unissent, qui constituent des références éthiques et morales, comme l'égalité et la justice sociale; la démocratie révolutionnaire et socialiste, dont nous devons approfondir le caractère populaire et participatif; la solidarité, à partir d'une pratique authentique, respectueuse et complémentaire; et l'unité, d'abord interne et ensuite avec d'autres partis politiques, des organisations et mouvements sociaux et populaires, en commençant dans nos pays et ensuite au niveau régional et international".
À un autre moment de son discours, le chef de l'État a déclaré : "Bannissons le personnalisme, la division et le sectarisme, des pratiques qui accentuent les différences, exacerbent la méfiance, brisent les consensus et favorisent l'impérialisme. La division favorisera toujours les intérêts des forces représentant le capital financier international, la contre-révolution et l'impérialisme».
Le dirigeant cubain a eu également des mots au sujet des générations futures.
"Nous partageons un devoir incontournable: la formation d'organisations politiques de jeunes qui, à leur tour, doivent orienter leur travail vers des collectifs larges et pluriels, gravement touchés aujourd'hui par l'aliénation et la dépolitisation" a-t-il indiqué.
Le président a déclaré que « Cuba réitère sa vocation profondément humaniste et sa solidarité avec les peuples frères qui, fidèles à leur histoire de lutte, résistent et construisent dans n'importe quelle partie du monde". Vers la fin de son discours, le président cubain a souligné : "Aucun obstacle ne sera suffisant pour nuire à notre détermination à résister, à lutter et à gagner. "Compter sur votre soutien dans cette bataille nous stimule et nous encourage. Vous aussi, vous pourrez toujours compter sur Cuba et sa Révolution".
Au cours de la rencontre, dans laquelle ont également participé Roberto Morales , membre du Bureau politique et secrétaire d'organisation du Comité central du parti, ainsi que d'autres membres du Secrétariat; le chef adjoint du département des relations internationales du Comité central, Angel Arzuaga, a rendu compte des débats de ces trois derniers jours de réflexion: "Ils ont débattu, a-t-il dit, des différentes circonstances de toutes les forces réunies; et ils ont recherché "tout ce qui nous unit et nous donne la possibilité de pouvoir travailler" en vue de la 23ème Rencontre, avec une déclaration finale et un plan d'action commun.
Entre autres réalisations, la déclaration finale a été approuvée, "dans un contexte international particulièrement complexe, difficile et exigeant", a déclaré Angel Arzuaga. Un plan d'action a également été approuvé dans "notre lutte commune contre l'impérialisme, pour la paix nécessaire et la justice sociale". Ce qui nous unit est venu en premier, a souligné M. Arzuaga, faisant référence à une réunion où l'émancipation de l'être humain et de l'Homme en tant que frère de l'Homme, contraire à la logique impériale, ont motivé toutes les volontés.
Source: Juventud Rebelde
