La Havane, 1er avril (RHC) Le président de la Casa de las Americas, Abel Prieto, a dénoncé aujourd'hui à Cuba la soi-disant Déclaration de Lima, qu'il a qualifiée de "libelle fasciste qui prétend s'ériger en défenseur de la démocratie".

Dans son profil Twitter, Prieto a déclaré que le texte vise à "faire reculer la tache rouge qui couvre notre région". C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, "le fascisme se proclamant défenseur de la démocratie".

L'intellectuel cubain a tweeté un hashtag "Non au fascisme" rejetant la déclaration susmentionnée présentée récemment par le Forum extrémiste de Madrid lors de sa deuxième réunion régionale dans la capitale péruvienne.

L'événement s'est ouvert le 29 mars par un message vidéo du président du parti espagnol d'extrême droite VOX, Santiago Abascal, qui a donné le ton du conclave en célébrant la destitution et l'emprisonnement du président péruvien Pedro Castillo et en insultant les gouvernements et les forces progressistes d'Amérique latine.

La réunion a commencé à huis clos et au milieu des expressions de rejet de ceux qui considèrent cette réunion comme une ingérence étrangère fasciste.

Une autre constante a été l'intention du Forum de Madrid de faire du Pérou un point de discorde et le dernier rempart contre l'avancée des organes politiques démocratiques et des défenseurs des peuples, tels que le Forum de Sao Paulo ou le Groupe de Puebla.

Dans un éditorial sur ce conclave, le journal péruvien Uno a rappelé les horreurs du régime franquiste en Espagne, dont VOX se veut l'héritier.

De même, la section péruvienne du Réseau d'intellectuels, d'artistes et de mouvements sociaux pour la défense de l'humanité a publié dans un communiqué que cette réunion d'extrême droite rassemblait "des aspirants dictateurs, des néo-fascistes et des extrémistes de droite, qui manipulent les concepts de liberté, de démocratie et d'État de droit". Source Prensa Latina)