La Havane, 2 mai (RHC) La foi en la victoire de Cuba n'est possible que grâce à la solidarité du monde et à la résistance du peuple, a déclaré aujourd'hui le président Miguel Díaz-Canel lors de la Rencontre internationale de solidarité avec Cuba et l'anti-impérialisme, 200 ans après la Doctrine Monroe, qui a eu lieu à La Havane.

Le premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République a ratifié l'engagement historique en faveur des causes défendues par la nation caribéenne et de ne pas faillir à l'héritage de ceux qui ont construit la patrie cubaine, quel que soit le prix à payer.

Díaz-Canel a défendu le fait que la justice pour tous ne peut être atteinte qu'avec le socialisme, un projet poursuivi par la direction politique du pays afin de donner aux travailleurs un rôle plus important dans la construction d'un avenir meilleur.

En ce qui concerne le thème de l'événement, il a insisté sur les déclarations erronées de la Doctrine Monroe, deux siècles après sa création, qui met l'accent sur la domination au lieu de la coopération et du progrès commun dans la poursuite du développement.

À l'heure où les États-Unis tentent de renouveler cette politique par le biais d'actions unilatérales, de sanctions et de chantage pour rétablir leurs positions hégémoniques sur le continent, les amis de Cuba prouvent amplement qu'il est possible de surmonter le siège sans attendre qu'il soit levé, car la solidarité humaine ne peut être bloquée, a-t-il souligné.

Parmi les priorités, le chef de l'État a souligné l'importance de renforcer l'activisme et l'articulation dans les réseaux sociaux où l'on se bat contre le bombardement d'informations promu par les grands réseaux d'information, et de rendre visible le travail des groupes et des plateformes qui, depuis l'étranger, exigent la fin de l'hostilité.

Il a rappelé qu'en dépit des tentatives de désinformation ou d'oubli de l'histoire, le modèle de capitalisme dépendant a régné sur Cuba au cours des premières décennies du XXe siècle et a laissé un ensemble d'inégalités si prononcé qu'il a provoqué la révolution la plus radicale du continent.

La principale motivation de l'administration américaine pour maintenir le blocus est d'empêcher le triomphe d'une nation anti-impérialiste et socialiste à seulement 90 miles de ses côtes, a assuré le président cubain.

Il a précisé que Cuba s'engage en faveur de la paix, du multilatéralisme, du respect de la souveraineté et du dialogue pour la résolution des conflits. Pour preuve de cette volonté, il a annoncé l'ouverture à La Havane du troisième cycle de pourparlers de paix entre l'administration colombienne et l'Armée de libération nationale (ALN).

Les amis présents le 5 mai assisteront à la célébration des travailleurs cubains avec enthousiasme et une foi inébranlable en la victoire, ainsi qu'au soutien majoritaire du peuple au processus révolutionnaire, a-t-il déclaré.

Lors de la clôture de la rencontre, Fernando González Llort, président de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples, a pris la parole et la Déclaration finale a été présentée, avec des positions qui coïncident dans le rôle crucial du soutien des amis étrangers dans la survie de la patrie cubaine dans des temps complexes, et l'identification avec d'autres causes justes sur la planète comme la Palestine, le Sahara occidental et Porto Rico.

Un livre biographique sur le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a été présenté par son auteur Fernando Moraes, et  la médaille de l'amitié, conformément au décret présidentiel 605, a été remise à trois dirigeants syndicaux de la République Dominicaine, de la France et de l'Argentine, ainsi qu'à la Fédération des Rotativistes de Paris. (Source ACN)