La Havane, 24 juin (RHC) Le Réseau pour la Défense de l'Humanité (REDH) a dénoncé aujourd'hui la déclaration du représentant du premier district du Congrès de l'État américain de Floride, Matt Gaetz, qui a appelé à l'utilisation de la force militaire contre Cuba.

Dans sa déclaration intitulée "Avec la vérité, pour la paix et la justice", l'organisation rejette les propos du député qui, lors d'une audition de la commission des forces armées de la Chambre des représentants à laquelle il appartient, a déclaré que le président de son pays, Joe Biden, devrait attaquer Cuba, en raison de l'existence présumée d'installations militaires chinoises sur son territoire.

Selon la REDH, M. Gaetz a déclaré qu'il soutenait "une autorisation pour l'utilisation de la force militaire afin de retirer les actifs militaires chinois à Cuba", alors que la commission discutait des amendements à la loi sur la défense nationale (National Defence Act).

La proclamation publiée la veille rappelle qu'au début du mois, le vice-ministre cubain des affaires étrangères, Carlos Fernández de Cossío, a publiquement démenti les fausses informations publiées dans la presse américaine à ce sujet, qui n'étaient pas étayées par des preuves.

Il a rappelé que la nation antillaise, en plus d'être souveraine, est signataire d'accords internationaux et qu'elle rejette par conséquent la présence militaire étrangère en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Le Réseau a exprimé son soutien aux propos de Fernández de Cossío sur le rejet par La Havane de "toute présence militaire étrangère en Amérique latine et dans les Caraïbes, y compris celle de nombreuses bases et troupes militaires américaines, en particulier la base militaire qui occupe illégalement une partie du territoire national dans la province de Guantánamo".

Le document souligne que l'Amérique latine en tant que zone de paix n'est pas un simple slogan et avertit que la menace contre Cuba constitue une menace contre tous les peuples et contre le monde.

"C'est la coutume de l'empire de menacer et d'agir contre notre peuple. Sa chute accroît la violence et le bellicisme partout dans le monde".

Le document explique que Cuba a subi l'ingérence et l'invasion des États-Unis depuis ses débuts en tant que nation, et que l'agression constante s'est intensifiée après le triomphe révolutionnaire du 1er janvier 1959, une politique que Washington n'a pas changée, comme en témoignent cette nouvelle menace d'appliquer la force militaire et les actions quotidiennes du blocus économique, commercial et financier mis en œuvre par son gouvernement contre l'île.

"Il s'agit d'un nouveau mensonge de l'empire, d'une nouvelle excuse pour justifier ses crimes", conclut le communiqué de la REDH publié sur son site Internet (Source:PL).