La Havane, 15 juillet (RHC) Des preuves montrant le travail des secteurs contre-révolutionnaires basés à Miami, aux États-Unis, pour boycotter la participation de Cuba au Sommet CELAC-UE, ont été montrées aujourd'hui dans l'édition vedette du journal télévisé de ce pays.

Le programme de télévision a également dénoncé le fait que le parti espagnol d'ultra-droite Vox a été l'un des principaux précurseurs de la résolution récemment adoptée par le Parlement européen avec un caractère d'ingérence marqué, qui a été rejetée par la Commission des relations internationales de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de l'île.

La résolution du Parlement européen visait à ternir le nom de la nation caribéenne avant le troisième sommet de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes et de l'Union européenne (CELAC-UE), prévu les 17 et 18 de ce mois à Bruxelles, en Belgique.

Le journal télévisé a expliqué que Vox, en plus de répondre à une idéologie fasciste, s'est allié aux plus réticents de la contre-révolution et que ses principaux dirigeants se sont rendus dans la ville de Miami en février de cette année pour être nommés ambassadeurs de la communauté cubaine exilée en Espagne.

Ils ont également rencontré des terroristes notoires qui encouragent la violence dans tous les domaines contre la plus grande des Antilles.

Le programme médiatique est également rejoint par América TV, qui tente, par le biais d'un montage, de faire croire que des centaines de Cubains manifestent devant le lieu du sommet contre le gouvernement de la nation caribéenne, a souligné le programme d'information.

Selon le rapport de la télévision cubaine, les dirigeants de la télévision cubaine ont contacté un journaliste de CubaNet - également financé par les États-Unis - pour raconter les prétendues manifestations, sans être sur place et cinq jours à l'avance.

Le reportage souligne également que ces entités violent les règles les plus élémentaires de la communication, ce qui est contraire à l'éthique et illégal.

Le journal télévisé a rappelé que les chefs d'État d'Amérique latine et d'Europe se réunissent à Bruxelles et que, tandis que Cuba s'y rend avec l'objectif de promouvoir la coopération et l'unité au milieu des différences, ces secteurs cherchent à créer le chaos et la confrontation.

"Il n'y a aucune bonne intention chez ces personnes, et leur laisser de l'espace sur le sol belge serait source d'insécurité non seulement pour les Cubains, mais aussi pour les délégations des autres pays participants. Ce sont des fauteurs de troubles et des violents", indique le rapport (Source:PL).