La Havane, 16 septembre (RHC) L'adoption d'un document final axé sur les défis mondiaux en matière de science, de technologie et d'innovation clôturera aujourd'hui les discussions du Sommet du Groupe des 77 (G77).
Des journées intenses se sont déroulées ces dernières 24 heures à La Havane, devenue la capitale des voix du Sud, où une centaine de présidents, premiers ministres, ministres des affaires étrangères et représentants d'organisations internationales ont fait le déplacement pour participer à cette réunion, accueillie pour la première fois par Cuba.
Ce dernier jour, les discours se poursuivront et plusieurs présidents sont attendus, dont le Brésilien Luis Inacio Lula Da Silva, en plus du programme parallèle que les invités de la réunion, installés au Palacio de Convenciones, rempliront.
Les défis actuels du développement de la science, de la technologie et de l'innovation, ainsi que le rôle de ce mécanisme régional dans le scénario géopolitique, ont constitué l'épine dorsale des interventions des délégations, en particulier l'engagement à travailler ensemble pour parvenir à une meilleure équité et établir une plus grande coopération.
"Il appartient au Sud de changer les règles du jeu", a déclaré le président cubain Miguel Díaz-Canel dans son discours de bienvenue la veille, en soulignant que les membres du G77 sont les principales victimes de la crise multidimensionnelle qui sévit actuellement dans le monde.
Dans un autre moment de son discours, M. Díaz-Canel a appelé les nations de ce bloc à créer des stratégies de consensus et de coordination pour lutter contre les formes de domination impériale qui prévalent dans le monde.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a pris la parole lors de cette journée, à laquelle a également assisté le leader de la Révolution cubaine, Raúl Castro. Il a estimé que le G77 et la Chine devaient faire entendre leur voix en faveur d'une planète qui fonctionne pour tous, afin de construire un système qui défende les droits de l'homme et qui veille à l'intérêt commun.
Dans plusieurs interventions, le nom de Cuba a résonné pour condamner unanimement le blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis à l'île depuis plus de 60 ans, et pour son exemple en matière de développement scientifique au milieu de ce siège unilatéral.
Les dignitaires africains, latino-américains et asiatiques ont réaffirmé leur solidarité avec Cuba et ont également exprimé leur gratitude pour les signes de soutien et de collaboration offerts par l'île, malgré les difficultés causées par cette mesure unilatérale imposée par Washington.
Dans une atmosphère d'unité, avec la prémisse de marcher ensemble et de construire des réseaux de collaboration du Sud global, la réunion est une rencontre extraordinaire avant le Troisième Sommet du Sud, qui aura lieu l'année prochaine à Kampala, en Ouganda. (Source : Prensa Latina)
