La crise climatique sous les projecteurs de l'ONU

Editado por Reynaldo Henquen
2023-09-22 08:02:35

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Par María Josefina Arce

Le monde a les yeux rivés sur la ville américaine de New York. Les grands défis auxquels l'humanité tout entière est confrontée, tels que la faim, la pauvreté et le changement climatique, sont au centre des débats de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies, qui débute mardi.

     Ces questions ont été au centre des interventions des chefs d'État et de gouvernement et des ministres participant au segment de haut niveau, dans lesquelles ils ont plaidé en faveur de l'unité, de la solidarité et d'un ordre économique international plus juste et plus équitable pour faire face à ces défis.

    La menace que représente le changement climatique pour le développement et la survie de l'humanité a été au cœur de cette nouvelle session de l'Assemblée générale des Nations unies.

    La crise climatique "frappe à nos portes, détruit nos maisons, nos villes, nos pays, tue et impose des pertes et des souffrances à nos frères et sœurs, en particulier aux plus pauvres", a déclaré le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

    C'est une réalité du monde d'aujourd'hui. Le dernier rapport du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat montre que les dégâts causés jusqu'à présent sont énormes et que les émissions mondiales de gaz à effet de serre se maintiennent à des niveaux jamais atteints auparavant.

     Les conséquences sont dévastatrices : des phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes, tels que les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations, menacent la vie et la santé des populations, leur sécurité alimentaire et entraînent une augmentation de la pauvreté et de la faim.

     Dans ce scénario particulièrement complexe, les grands perdants sont les pays en développement. Bien qu'ils aient peu contribué à la crise climatique, ils doivent faire face à ses pires conséquences, avec moins de ressources pour se remettre des catastrophes et s'adapter au changement climatique.

    Pourtant, les pays industrialisés se dérobent à leurs responsabilités et rechignent à aider les plus pauvres. Le président cubain Miguel Díaz Canel a dénoncé cette situation aux Nations unies, déclarant qu'il était décevant que l'objectif de mobiliser pas moins de 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 au titre du financement de la lutte contre le changement climatique n'ait pas été atteint.

   Dans ce contexte, et afin de parvenir à un consensus sur les positions et de progresser dans la mise en œuvre des mesures et des actions, un sommet sur l'ambition climatique se tient aujourd'hui à l'ONU, convoqué par le secrétaire général de l'organisme international, António Guterres.

   Un sommet au cours duquel la nécessité d'aider les plus pauvres sera également présente, car, comme cela a été souligné, il s'agit d'une question d'équité et de justice climatique qui requiert l'attention immédiate des gouvernements et des organisations financières internationales.



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