La Havane, 17 octobre (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a appelé la communauté internationale à mettre le gouvernement américain au banc des accusés en tant que violateur systématique des droits de l'homme dans le monde.

La veille, lors d'une interview exclusive avec la journaliste Arleen Rodríguez, le président a exigé que la Maison Blanche réponde devant le monde entier de la violation flagrante des droits de l'homme que constitue le blocus américain contre Cuba.

Il a rappelé que cette politique criminelle dure depuis plus de six décennies et qu'elle est rejetée chaque année à la quasi-unanimité par l'Organisation des Nations unies (ONU) ; en revanche, le gouvernement américain tente d'accuser l'île de solidarité qui envoie des médecins et des enseignants au lieu de bombes dans les pays qui en ont besoin.

Lors du dialogue avec le communicateur, le dirigeant cubain a rappelé que l'île a récemment été incluse en tant que membre du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, ce qui reconnaît son prestige dans ce domaine et la position antillaise de rejeter toute pratique préjudiciable à ce droit universel.

Díaz-Canel a déclaré que son pays connaissait actuellement une situation de pression maximale et d'asphyxie économique de la part des États-Unis afin de briser l'unité nationale et de provoquer l'effondrement de la révolution, signe de la politique de blocus des gouvernements américains successifs contre l'île, qui dure depuis plus de six décennies.

Le siège économique, la persécution financière et l'énorme campagne de désinformation et de subversion promue par la Maison Blanche rendent la vie des Cubains beaucoup plus complexe dans un contexte international conflictuel, a expliqué le président.

Díaz-Canel a qualifié de convulsif le moment que vit le monde après la pandémie de Covid-19, un moment où, loin de la solidarité, les conflits prévalent, des mesures unilatérales sont adoptées, des murs sont construits et les pauvres ont moins accès au développement.

Dans ce contexte, le président cubain a affirmé avec force que son pays serait capable de surmonter l'adversité, en appliquant le concept de résistance créative, avec la conviction que les revers peuvent être transformés en victoires, a-t-il assuré.