Mexico, 22 oct (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel Bermúdez est arrivé aujourd'hui au Mexique pour participer au sommet migratoire convoqué par son homologue Andrés Manuel López Obrador.

Comme l'a indiqué la Présidence de la République sur le réseau social X, le chef de l'État est accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, le vice-ministre de ce portefeuille, Carlos Fernández de Cossío, ainsi que d'autres fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, lors de la " Rencontre de Palenque : pour un voisinage fraternel avec le bien-être ".

M. Díaz-Canel participera à la séance plénière de la réunion, à laquelle assisteront des dirigeants et des représentants de haut niveau du Belize, de la Colombie, du Costa Rica, de l'Équateur, du Salvador, du Guatemala, d'Haïti, du Honduras, du Panama et du Venezuela.

Au cours de cette réunion régionale, les participants analyseront les causes de la mobilité humaine, telles que la pauvreté, l'inégalité et le manque d'opportunités d'emploi, et "exploreront des actions coordonnées" pour le transit ordonné des personnes, selon le ministère mexicain des affaires étrangères.

Le ministère des affaires étrangères a annoncé l'arrivée hier soir de la ministre des affaires étrangères du Panama, Janaina Tewaney, du vice-président du Salvador, Félix Ulloa, du vice-premier ministre du Belize, Cordel Hyde, et de la deuxième vice-présidente du Costa Rica, Mary Munive.

M. López Obrador, qui se trouve depuis hier à Palenque où il possède une ferme, a déclaré aux journalistes qu'il était optimiste quant à la réunion sur les migrations car elle est complète, avec une représentation de haut niveau des 11 nations invitées, et que les choses allaient très bien se passer.

Il a rappelé qu'il avait convoqué la réunion de Palenque en raison de la crise humanitaire qu'est devenu le phénomène migratoire, afin d'analyser les propositions et de trouver des solutions, en collaboration avec les nations de la région qui ont été touchées par les migrations.

Il faut s'attaquer aux causes de la migration, c'est la base de tout, et s'occuper des personnes dans leur lieu d'origine, car la migration n'est pas une question de goût, c'est une question de nécessité.

Le chef de l'exécutif a déclaré qu'après la réunion sur le site archéologique de Palenque, les dirigeants invités et les ministres des affaires étrangères s'adresseront aux médias pour donner leur position sur le phénomène. "Lorsqu'ils sortiront tous, ils vous parleront", a-t-il déclaré aux journalistes.

L'appel a été lancé par le dirigeant hôte lors d'une conférence de presse matinale le 9, face à l'augmentation du flux migratoire et aux faibles possibilités de solution à la crise en raison de la situation économique des pays d'origine, afin d'encourager leurs citoyens à rester dans leur pays d'origine.

Face à la volonté faible ou insuffisante des Etats-Unis d'aider à résoudre le problème en investissant massivement dans la région et en éliminant les blocus et les sanctions qui provoquent une augmentation du flux, López Obrador a convoqué la réunion pour rechercher une collaboration qui leur permettrait d'aborder le problème dans sa globalité.

L'objectif est de rassembler des idées et d'élaborer un plan de collaboration économique et sociale visant à éliminer les migrations spontanées, dangereuses et incontrôlées, par le biais de programmes socio-économiques et sociaux qui maintiendront les migrants potentiels dans leur pays d'origine (Source:PL).