Paris, 30 octobre (RHC) L'association française Cuba Linda a demandé ace lundi au gouvernement des Etats-Unis de lever le blocus de l'île, une politique qu'elle qualifie de génocidaire en raison de ses conséquences sur les êtres humains.
Dans un communiqué transmis à Prensa Latina, l'organisation, qui promeut les voyages dans la nation antillaise pour en connaître la réalité, considère le siège économique, commercial et financier appliqué par Washington depuis plus de 60 ans comme l'un des actes les plus cruels de la guerre hybride contre le pays caribéen et sa révolution.
Il s'agit d'une violation massive, flagrante et systématique des droits de l'homme d'un peuple qui a choisi un système socialiste plus juste, plus équitable et plus solidaire, et qui n'est pas soumis aux intérêts capitalistes de son voisin du nord, a-t-il souligné.
Cuba Linda, créée en 1998, a mis l'accent sur deux événements qui auront lieu ce mois-ci dans le cadre du rejet mondial du blocus : le vote, le 2 novembre, pour la 31e fois à l'Assemblée générale des Nations unies, d'une résolution sur la nécessité de mettre fin au blocus et le tribunal international contre cette mesure, qui se tiendra à Bruxelles les 16 et 17 novembre.
L'association dénonce les 243 mesures adoptées par l'administration du président Donald Trump (2017-2021) pour renforcer le blocus et la décision de son successeur à la Maison Blanche, Joseph Biden, de les maintenir, y compris le caractère extraterritorial.
Cette extraterritorialité se manifeste par l'extorsion de banques et d'entreprises qui souhaitent effectuer des transferts ou travailler avec Cuba, a-t-il souligné.
Le texte reproche à l'Union européenne d'accepter l'application des lois des États-Unis sur le territoire de ses États membres et réitère le rejet par l'organisation française de l'inscription de l'île sur la liste unilatérale des pays soutenant le terrorisme établie par Washington, qui cherche à justifier le blocus.
Cuba Linda a réaffirmé sa solidarité avec la plus grande île des Antilles et la Révolution cubaine et a exhorté les États membres de l'ONU à voter en faveur de la résolution contre le blocus, une initiative similaire à celle que la communauté internationale a soutenue catégoriquement à l'Assemblée générale depuis 1992.
Source Prensa
