La Havane, 17 novembre (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a appelé aujourd'hui les étudiants en sciences économiques à démontrer avec effort et talent tout ce que le socialisme est capable de réaliser au milieu de la crise économique.

En clôturant la 14e Rencontre internationale d'économistes sur les problèmes de la mondialisation et du développement, qui se tient dans la capitale cubaine depuis mardi dernier, le dignitaire a déclaré que ces jeunes peuvent également contribuer grandement à la résolution du plus grand problème du pays : l'économie doit briser les murs du blocus imposé par les États-Unis.

Il a également remercié les participants étrangers pour avoir exprimé avec force leur rejet de ce siège économique, commercial et financier génocidaire, ainsi que pour leur solidarité et leur soutien aux personnes héroïques qui persistent et créent aujourd'hui, face aux énormes difficultés découlant de cette politique hostile qui frappe directement la famille cubaine.

M. Díaz-Canel a salué la présence de représentants de 46 nations à l'événement, qui défient ouvertement la politique impériale, ainsi que les débats profonds suscités par l'échange animé de divers critères et expériences qui contribuent à l'objectif consistant à faire en sorte que les avantages de la mondialisation profitent à la grande majorité de tous les pays et pas seulement aux élites.

À cet égard, il a rappelé comment un groupe restreint de nations a atteint la prospérité aux dépens de l'appauvrissement des autres, qui sont alors devenus des créanciers éternels, comme l'illustre le douloureux exemple d'Haïti, qui en paie encore le prix sous la forme d'une grande pauvreté, d'une spirale de violence et d'autres maux.

Il a regretté qu'aujourd'hui encore, la seule solution que trouvent ceux qui se prétendent les sauveurs de ce peuple en souffrance est d'envoyer des troupes, comme cela s'est produit tant de fois depuis 1915, date de la première invasion d'Haïti.

"Haïti souffre comme souffre la Palestine, dont la petite bande de Gaza est devenue la preuve de l'inefficacité des mécanismes et des instruments du droit international pour prévenir les génocides au XXIe siècle", a déclaré le dirigeant cubain, qui a assuré que les responsables préfèrent dépenser des milliards de dollars pour ne pas arrêter la guerre qui alimente leurs économies.

Alors que nous nous réunissons ici à La Havane, Gaza continue d'être bombardée, point culminant du blocus d'un autre dictateur, malgré les appels répétés de nombreux dirigeants du monde qui attendent toujours des réponses, comme la guerre étrangère impayable et tant d'autres conséquences d'un monde trop injuste pour la majorité de ses habitants, a-t-il souligné.

Il a ajouté que cette réalité ne nous fera pas baisser les bras ni renoncer à défendre des idées plus justes pour créer le meilleur monde possible, même si nous ne le voyons pas.

Il a souligné qu'en raison de cet engagement, cette réunion est devenue un hommage à l'idée fondatrice du leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro, à sa recherche inlassable de la meilleure voie vers l'émancipation humaine et la survie de notre espèce, que le capitalisme néolibéral pousse de manière irrationnelle vers son extinction. M. Díaz-Canel a confirmé que Fidel était un grand bâtisseur de consensus et qu'il avait une foi infinie dans le fait qu'un monde meilleur est possible, mais seulement si l'ordre économique international antidémocratique et archaïque est transformé en prenant en considération toutes les idées visant au salut de l'humanité.

C'est pourquoi, a-t-il dit, une révision de ses idées, à la lumière des problèmes très graves d'aujourd'hui, est choquante dans sa validité et nous oblige à convertir l'hommage en étude, en débat et en action.(Source Prensa Latina)