La Paz, 1er mai (RHC) Des centaines de Boliviens ont scandé des slogans contre le blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba aujourd'hui lors du défilé de la Fête des travailleurs qui s'est tenu à La Paz.

Des centaines de drapeaux cubains ont été brandis par de nombreux participants à la marche organisée par la Central Ouvrière Départementale La Paz le long de l'itinéraire de l'Avenue Montes à Mariscal Santa Cruz, à proximité de l'Obélisque central de la capitale politique bolivienne.

« A bas le blocus », « Cuba hors de la liste des pays soutenant le terrorisme inventée par les Etats-Unis », ont été les principaux slogans exprimés par les membres du Mouvement Bolivien de Solidarité avec Cuba-La Paz, parmi lesquels 108 professionnels diplômés des universités de l'île caribéenne.

Ce groupe a brandi une grande banderole réclamant la fin du blocus imposé par le gouvernement américain il y a plus de six décennies et a brandi le drapeau bleu, blanc et rouge de l’étoile solitaire.

Au Guatemala, la condamnation et la demande de mettre fin au blocus économique et commercial imposé par les États-Unis à Cuba ont été soulignées aujourd'hui lors de la marche organisée à La Paz, la capitale,  par diverses organisations de travailleurs.

Les membres de la coordination de solidarité avec la plus grande île des Caraïbes ont déployé une grande banderole le long des principales artères de la ville pour dénoncer les sanctions unilatérales du pays nord-américain.

Ils ont également scandé des phrases telles que « A bas le blocus » et d'autres dans lesquelles ils affirment que ces mesures américaines nuisent à la qualité de vie et au rendement professionnel des travailleurs cubains.

La mobilisation a également mis l'accent sur la revendication d'une Palestine libre, ainsi que sur la solidarité avec les drapeaux de cette nation, en faveur de la paix et de la dénonciation du génocide perpétré par l'État d'Israël.

En même temps, une banderole avec l'appel « Plus d'agressions contre le Venezuela », l'exaltation de la figure de l'ancien président de cette nation sud-américaine Hugo Chávez (1999-2013) et l'actuel président Nicolás Maduro (2013-2024).

Plusieurs syndicats de la santé, entre autres, ont commencé la marche ici, au Monument du Travail, avant de se diriger vers la Place Centrale, devant le Palais National de la Culture, siège du gouvernement.

La Journée internationale des travailleurs, symbole de la lutte des travailleurs dans le monde entier, est l'occasion chaque année au Guatemala de manifester pour obtenir des conditions de travail décentes.

En Équateur, Les Équatoriens solidaires de Cuba et de la Palestine ont exprimé aujourd'hui, lors de la marche pour la Fête des Travailleurs, leur rejet du blocus américain de l'île des Caraïbes et ont dénoncé le génocide israélien dans la bande de Gaza.

A Quito, avec des drapeaux et des banderoles, les amis de la nation antillaise ont exprimé leur soutien au processus révolutionnaire cubain et réitéré leur condamnation internationale du siège économique, commercial et financier unilatéral de Washington.

Le président du comité de coordination équatorien du mouvement d'amitié et de solidarité avec Cuba, Lenín Reyes, a déclaré à Prensa Latina que les causes du peuple de son pays n'étaient pas étrangères à la lutte des Cubains, « notre principal ennemi étant le capitalisme ».

Lors de la commémoration du 1er mai, nous hissons le drapeau de Cuba parce que c'est un exemple à suivre malgré les difficultés rencontrées en raison des mesures coercitives du gouvernement américain, a déclaré M. Reyes.

Il a également condamné l'impact du blocus sur la vie quotidienne des Cubains, le qualifiant de politique inhumaine d'asphyxie économique qui entrave le développement de l'île.

D'autres causes de solidarité étaient présentes dans la mobilisation du 1er mai dans la capitale équatorienne, comme le rejet des attaques d'Israël contre les Palestiniens vivant dans la bande de Gaza et le soutien à la cause du peuple sahraoui pour l'autodétermination.

Dans cette nation andine, des milliers de travailleurs sont descendus dans les rues de différentes villes pour défendre l'emploi, la sécurité et contre les politiques économiques de l'actuel président, Daniel Noboa.

En République Dominicaine, le Parti communiste du travail (PCT) de la République dominicaine a salué aujourd'hui le peuple cubain à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des travailleurs ce 1er mai.

Dans une lettre adressée à la Centrale des Travailleurs de Cuba (CTC) et à l'Institut cubain d'amitié avec les peuples (ICAP), cette organisation a envoyé ses salutations révolutionnaires à l'occasion des activités organisées dans ce pays pour cette date.

Le PCT a soutenu l'appel à la Rencontre internationale de solidarité avec Cuba et contre l'impérialisme organisée par la CTC et l'ICAP.

Il a condamné le blocus imposé par les administrations américaines successives à la nation caribéenne depuis plus de six décennies « en violation du droit international et des 31 résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies, qui demande chaque année à une écrasante majorité qu'il soit mis fin à cette politique unilatérale ».

Il a affirmé que les sanctions et les blocus font partie de la politique impérialiste visant à faire capituler les pays, mais que le courageux peuple de Cuba et ses organisations d'avant-garde maintiennent et défendent leur révolution et leur souveraineté face à ce dessein.

Il a réitéré le soutien et la solidarité avec le peuple, le gouvernement, le Parti communiste de Cuba, la CTC et toutes les organisations dans lesquelles cette nation des Caraïbes est organisée et résiste à l'agression impériale.

La rencontre internationale de solidarité avec Cuba et l'anti-impérialisme se tiendra jusqu'à demain dans la capitale cubaine et dans la province occidentale d'Artemisa.

La CTC a indiqué à La Havane que plus d'un millier de délégués et d'invités participent à cet événement qui vise à renforcer la solidarité mondiale

Le secrétaire général du PCT, Manuel Salazar, a déclaré à Prensa Latina que Ramón Nolasco Martínez, dirigeant de cette organisation et de l'Unión Clasista de Trabajadores, UCT, participait aux activités du 1er mai organisées à Cuba.

Source Prensa Latina