L'Afrique est un élément indissociable de l'identité cubaine

Editado por Reynaldo Henquen
2024-06-11 09:22:10

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Photo : Estudios Revolución

La Havane, 11 juin (RHC) Un engagement spécial unit Cuba à l'Afrique, parce qu'à travers le sang de ses enfants coule le sang de ces êtres humains qui ont été arrachés à leurs terres et qui ont constitué l'un des épisodes les plus honteux de la civilisation : la traite des esclaves.

C'est avec cette certitude que l'acte central de la Journée de la Mère Continent s'est tenu la veille, dans l'emblématique salle Portocarrero du Palais de la Révolution, en présence du premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République de Cuba, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, ainsi que du président de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire, Esteban Lazo Hernández, et du vice-président de la République, Salvador Valdés Mesa, tous deux membres du Bureau politique.

M. Lazo Hernández a déclaré lors de la cérémonie que l'Afrique « fait indissolublement partie de l'essence même de notre nation ». En célébrant cette journée d'hommage, nous reconnaissons la richesse de son histoire, de ses valeurs et de sa grande diversité culturelle, et nous soulignons l'énorme potentiel, la noblesse, l'enthousiasme et la résilience de son peuple".

 

Photo : Estudios Revolución

 

Dans ses propos, le dirigeant cubain a souligné : « Nous célébrons dans ce contexte les réalisations de l'Union africaine, qui est le dépositaire de l'héritage de l'Organisation de l'unité africaine, constituée il y a 61 ans », et a insisté sur le fait que « l'Afrique a été et sera toujours parmi nous ».

Pour sa part, Son Excellence Nasser Mohamed Ousbo, Ambassadeur de la République de Djibouti et Doyen du Corps diplomatique africain accrédité à La Havane, a exprimé ses sincères remerciements au peuple et au gouvernement cubains, « qui ont toujours été proches du continent africain, au point de partager ses joies et ses souffrances ».

Sur un sujet qu'il a qualifié de « capital », le diplomate a condamné « aussi bien le blocus américain que l'inscription de Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme ». (Source : Granma)

 

 



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