Santo Domingo, 26 novembre (RHC) L'histoire de Cuba est étroitement liée au généralissime Máximo Gómez, c'est pourquoi la Place qui porte son nom à l'Université Autonome de Santo Domingo (UASD) a été le lieu pour se souvenir du révolutionnaire cubain Fidel Castro ce mardi.

Des membres de la Campagne dominicaine de solidarité avec Cuba, de la Chaire extrascolaire José Martí de l'UASD, des étudiants, des fonctionnaires de la mission d'État de cette île des Caraïbes et des forces politiques se sont souvenus de l'héritage du leader historique de la Révolution, huit ans après sa mort, le 25 novembre.

Lors de cet hommage, l'historien et professeur dominicain Luis de León a souligné la validité de la pensée de l'homme d'État et son exemple pour les peuples du monde.

M. de León, président de la chaire extrascolaire José Martí, a souligné les relations historiques entre les deux nations des Caraïbes et l'admiration que Fidel (Castro) portait à M. Gómez, stratège militaire et exemple d'internationalisme, qui a fait de l'indépendance de Cuba l'œuvre de sa vie.

L'ambassadeur cubain en République dominicaine, Ángel Arzuaga, a quant à lui exprimé sa gratitude pour la reconnaissance de ces deux grands hommes, Fidel et Gómez, à l'occasion du 188e anniversaire de la naissance du dominicain-cubain, le 18 de ce mois.

Arzuaga a souligné les valeurs de Gómez, qui a rejoint les luttes pour l'indépendance de Cuba, qu'il considérait comme sa patrie d'adoption, et a été un exemple d'humilité et de courage, tout en synthétisant les liens d'amitié entre les deux pays.

Il a déclaré que Fidel (Castro) avait étudié les exploits du Banilejo et connaissait ses rêves de créer des écoles pour l'éducation du peuple.

C'est pourquoi, lorsque le dirigeant cubain s'est rendu en République dominicaine en 1998 et en reconnaissance de la mémoire de Gómez, il a annoncé la donation par son pays d'une école polytechnique dans la ville de Baní, lieu de naissance du généralissime, où plus de deux mille étudiants ont obtenu leur diplôme.

Il a commenté que la veille, les fonctionnaires de l'ambassade cubaine et ses proches ont rappelé la vie et l'œuvre de Fidel, et il a apprécié l'hommage qui lui a été rendu lundi par l'Association dominicaine des enseignants, au cours duquel son président Juan Hidalgo a également fait référence au blocus des États-Unis contre La Havane.

Il a rappelé la participation de Fidel Castro en 1947 à l'expédition dite de Cayo Confites (dans la province orientale de Camagüey), au cours de laquelle il a fait partie des centaines de jeunes latino-américains prêts à lutter contre le dictateur dominicain Rafael Leónidas Trujillo (1930-1961).

De son côté, le coordinateur de la campagne de solidarité avec Cuba, Roberto Payano, a mis en lumière l'héritage, la vie et l'œuvre de l'homme d'État cubain et a passé en revue les événements de l'histoire de la révolution.

Sous une pluie persistante, les personnes présentes ont déposé une gerbe en hommage à Fidel Castro, à côté du monument à Máximo Gómez, sur lequel un beau ruban blanc, signé par la Campagne de Solidarité et la Chaire José Martí, indiquait : « Fidel Castro vit et vivra ».

Manuel Salazar, secrétaire du Parti communiste du travail, et une représentation du Movimiento Rebelde, entre autres, ont assisté à l'hommage rendu à l'un des plus grands leaders latino-américains et mondiaux (PL).