Addis Abeba, 16 juillet (RHC/PL).- Cuba a dénoncé à Addis Abeba l'impact négatif qu'a sur son développement le blocus économique, commercial et financier que les États-Unis lui font subir depuis plus de 50 ans déjà.

Au cours de la Troisième Conférence Internationale sur le Financement pour le Développement, le délégué de notre pays, Pedro Luis Pedroso a indiqué que le siège imposé à Cuba depuis plus d'un demi siècle persiste, malgré les progrès faits dans le rapprochement entre La Havane et Washington et les actions exécutives entreprises par le président Barack Obama pour l'assouplir.

Il a également rappelé que le blocus est une mesure coercitive unilatérale dont la fin est demandée, par une majorité écrasante des pays membres de l'ONU, de façon ininterrompue par l'Assemblée Générale de l'ONU depuis 1992.

Pedro Luis Pedroso a signalé que les sanctions étasuniennes provoquent des dommages et des carences dans notre pays et que l'enchevêtrement de lois qui forment le blocus entrave le développement socio-économique et l'accès à son financement.

Le montant officiel des dommages causés à Cuba par le blocus étasunien est estimé officiellement à un billion 112 milliards 534 millions de dollars. Les dégâts humains sont incalculables.

Au cours de cette conférence, le Groupe des 77 plus la Chine, qui rassemble 134 des 193 pays membres de l'ONU, a exigé la fin des mesures coercitives unilatérales contre les pays du Sud.