«Je voulais enfermer la vieille Havane dans les murs de pierre d'un musée, mais elle m'a rendu prisonnier de ses murs pour toujours», dit la phrase d'Eusebio Leal inscrite sur la plaque dévoilée par le président Miguel Díaz-Canel.

La Havane, 16 nov. (RHC)- Une sculpture de bronze grandeur nature destinée à perpétuer la mémoire et l'héritage d'Eusebio Leal, feu l’historien de la ville de La Havane, se dresse depuis lundi soir à l’extérieur de l’ancien Palais des capitaines généraux.

Le président Miguel Díaz-Canel a assisté à la cérémonie organisée juste à la veille du 502e anniversaire.

La statue nous montre l’historien bien-aimé marchant d’un pas vif, des documents et des livres dans sa main gauche et de l’autre saluant les passants qu’il rencontrait dans les rues de la Vieille Havane.

Ensuite, le président cubain a dévoilé, à l’intérieur du Palais, aujourd’hui le musée de la ville, une plaque qui inscrit à jamais la vocation d'Eusebio Leal pour la préservation de notre capitale.

«Je voulais enfermer la vieille Havane dans les murs de pierre d'un musée, mais elle m'a rendu prisonnier de ses murs pour toujours».

Le président s’est rendu ensuite au lieu de la naissance de notre capitale et fait le tour de La Ceiba, le grand arbre qui pousse à l’endroit, suivant la tradition du 15 novembre au soir.

Là, Félix Julio Alfonso, historien adjoint du Bureau de l'Historien de la Ville, a évoqué les raisons qui existent pour rester fidèle à Eusebio Leal.

«Cela revient à dire rester fidèles à Cuba, à la Patrie bien-aimée qui nous contemple avec orgueil, à son peuple noble et courageux, à la génération historique qui a fait la Révolution, aux héros et aux martyrs de notre histoire, et aussi à cette ville mystérieuse, splendide, merveilleuse, joyeuse et révolutionnaire, dont un marcheur intrépide a parcouru les places et les rues pendant plus d'un demi-siècle»