Les baseballeurs cubains déplorent la perte d'un grand promoteur de ce sport : Fidel

Editado por Tania Hernández
2016-11-27 12:28:36

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La Havane, 27 novembre,(RHC).- Les baseballeurs cubains ont reçu avec une grande douleur la nouvelle de la disparition physique du Commandant en chef Fidel Castro. Ils se sont tous accordés à mettre l'accent sur sa préoccupation constante pour le développement du sport dans notre pays.

Victor Mesa, l'un des meilleurs joueurs de l'équipe de Villa Clara, un joueur très admiré par Fidel Castro, actuel directeur technique de l'équipe de Matanzas a signalé:

«J'ai passé beaucoup de temps à ses cotés et je me sens maintenant, triste, très triste. C'est l'une des nouvelles les plus dures que j'ai reçu ces dernières années. Je suis sûre qu'elle a eu l'effet d'une bombe parmi tous les sportifs. Cubains».

«De retour à Matanzas, les membres de l'équipe pleuraient dans le bus, une sensation de pessimisme très grande y régnait. J'ai dû les encourager, en leur disant qu'il faut continuer à aller de l'avant, et que nous devons le faire en offrant un meilleur spectacle au peuple, en jouant mieux au baseball et en défendant les couleurs de Cuba partout.

De son coté, Roger Machado, le DT de la sélection de Ciego de Ávila a expliqué:

«Nous étions rentrés à l'hôtel, après avoir disputé un match contre Villa Clara, au stade Cepero Bonilla et nous avons reçu la nouvelle comme un coup trop dur. Fidel avait déjà 90 ans, mais sa mort nous a surpris. Toute l'équipe s'est réuni vers minuit pour écouter Raul. Cela a été très percutant.

«L'un des leaders les plus influents du monde et du xxè siècle nous a quitté. Mais maintenant nous devons donner suite à ses idées, à ses principes et tenir toujours compte de ce qu'il nous a appris.


Oscar Gil, ancien joueur qui a fait partie de l'équipe d'Holguin, qui a remporté l'unique titre de champion national de cette sélection et qui la dirige actuellement signale que la nouvelle a été bouleversante.

«Notre équipe avait coupé une suite de défaites, en remportant deux victoires de suite. Mais ce samedi, quand nous nous sommes réunis nous étions tous effondrés, nous pouvions à peine parler. Personne n'était préparée pour la nouvelle. Nous pensions que Fidel serait éternel, mais je suis sûr que d'une façon où d'une autre il restera parmi nous. »

 



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