Deux entraîneurs brésiliens forment des techniciens cubains de football

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2018-09-19 11:13:17

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La Havane, 19 sept. (RHC).- Cuba vient de passer, il y a quelques jours seulement, un accord avec la Confédération brésilienne de football qui vise à donner un grand élan à cette discipline dans notre pays.

Deux entraîneurs brésiliens forment d’ores et déjà des techniciens de catégories mineures.

L’un d’eux, Prospero Paoli, instructeur de stages de qualification de la confédération brésilienne de football, s’est félicité de l’accord passé entre Cuba et le Brésil pour le développement de la discipline chez nous, dans des déclarations au journal Granma.

Dans ce premier contact, nous avons enseigné à 23 techniciens cubains une série de composantes physiques, techniques et tactiques. Nous avons vu des thèmes liés à l’analyse du rendement dans le football, au football féminin et au footsalle. Maintenant, ils transmettront ces connaissances à leurs disciples, mais la qualification ne peut pas s’arrêter ici. Ce doit être un travail en évolution. C’est ce que demande la FIFA » a déclaré Prospero Paoli.

L’entraîneur brésilien a salué la formation des joueurs cubains et pourtant, il a précisé que cela ne suffit pas pour remporter des succès dans le football.

Les techniciens doivent encourager les enfants et les jeunes qu’ils entraînent. Il faut jouer et jouer depuis les premiers âges. Les professeurs ont besoin d’une qualification professionnelle d’une manière régulière. Il ne peut pas exister un entraîneur ne se mettant à jour des nouvelles méthodologies de l’entraînement. C’est ce qui arrive aux Cubains. Ils ne travaillent pas suivant les modèles actualisés.»

Prospero Paoli s’est prononcé pour la massification du football cubain. Cela requiert, a-t-il ajouté, des préparateurs qualifiés pour encadrer les enfants. Il a dit que le suivi des enfants a été l’une des clés des succès du football brésilien.

Le travail sérieux doit commencer par les catégories inférieures… La FIFA désire voir le développement du football cubain au niveau que ce pays a atteint dans d’autres sports. C’est pourquoi elle s’est rapproché de la CBF : pour que nous collaborions avec un travail sérieux et systématique moyennant la qualification des entraîneurs, des joueurs et des arbitres »

 



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