La Havane, 14 mars, (RHC).- Après 868,8 kilomètres de course depuis Baracoa, une ville de l’extrême ouest de Cuba jusqu’à Trinidad, dans le centre, aucun chroniqueur n’ose vaticiner qui pourrait gagner le tour de Cuba.

Il faut encore quatre étapes. Frank Sosa, un jeune cycliste de Cienfuegos, toujours dans le centre de l’île, bénéficie d’un avantage de 2 minutes et 27 secondes sur son persécuteur le plus proche, Hidalgo Vera de Guantanamo et de 2 minutes 57 sur le troisième Yoandy Freire de Sancti Spiritus.

Pour le reste du peloton l’avantage dépasse les 4 minutes mais le cyclisme est le sport des impondérables et tant qu’on pédale, on a de l’espoir.

Il faut attendre les stratégies que suivront les équipes représentant les 15 provinces de notre pays et puis il y a la course contre la montre de la station balnéaire de Varadero à la ville de Matanzas, à une trentaine de kilomètres de distance.

Mais, il ne semble pas pour l’instant que les 69 cyclistes qui restent dans le peloton soient à même de devancer les trois qui roulent à l’avant-garde.

Ce jeudi, l’étape n’est pas excessivement longue, 121 kilomètres, mais tortueuse à cause des montées et des descentes sur la route qui va de Trinidad à Cienfuegos à travers les montagnes de la Sierra de l’Escambray.

La huitième étape va sur des plaines mais elle est plus longue, 162,5 kilomètres, depuis Cienfuegos jusqu’à Cardenas. Qui sait si l’on assistera à une fuite changeant le panorama actuel ?

Les chroniqueurs sportifs s’accordent à signaler qu’à Cardenas, on pourrait déjà miser sur un favori. En attendant, on suit le tour sur les bords des routes ou à la télévision.