La Havane, 1er déc. (RHC).- «Fidel m’a enseigné à ne pas craindre l’impérialisme» a déclaré le président bolivien Evo Morales à son retour de La Havane où il a participé au rassemblement populaire pour dire le dernier adieu au leader historique de la Révolution cubaine.
Evo Morales a avoué que bon nombre d’amis lui ont recommandé de prendre soin et d’être toujours prudent à l’égard de l’impérialisme nord-américain mais que Fidel lui a donné la confiance nécessaire pour relever le défi.
Il a ajouté qu’à aucun moment il a craint l’application contre la Bolivie d’un blocus semblable à celui que les Etats-Unis infligent à Cuba depuis plus de 50 ans déjà et que les conversations avec Fidel ont été très utiles pour lui pour être prêt.
«Evo, tu n’es pas seul, m’a dit Fidel, la Bolivie n’est pas Cuba. En plus, il y a Chavez, Kirchner, Lula… Vous avez des ressources naturelles. N’ayez pas peur de l’empire » a raconté le président bolivien qui a ajouté :
«Fidel a battu bon nombre de présidents et de politiques étasuniens, il a également vaincu ceux qui ont ourdi des attentats contre lui» a ajouté Evo Morales pour argumenter l’expérience du révolutionnaire cubain dans la résistance face aux agressions.
Dans ses déclarations diffusées par la télévision nationale, le président Morales a ajouté que «jamais auparavant n’a existé un homme aussi solidaire que Fidel Castro » avant d’ajouter : «Cuba est pour le monde comme une pépinière de la solidarité »