Buenos Aires, 8 décembre (RHC)- Le président argentin Mauricio Macri, son ministre des finances, Alfonso Prat Gay, et le chef de la Banque Centrale Federico Sturzenegger,ont été accusés de l'émission de titres de la dette à court terme, connue comme Lebac.

Plusieurs médias ont commencé à diffuser la nouvelle hier après la requête de Mme la procureur Paloma Ochoa au juge Daniel Rafecas pour donner suite à la dénonciation faite par un groupe de congressistes du Front pour la Victoire qui considèrent qu'il s'agit là d'une administration louche au détriment de l'État National, précise l'agence Prensa Latina.

Le président, le ministre des finances et le chef de la Banque Centrale sont accusés de l'émission de plus de 685 millions de pesos (plus de 42 millions de dollars) de titres de la dette à court terme avec des taux d'intérêt de 40% annuel qui auraient eu un impact sur la véritable valeur de la devise.

Mme la Procureure a indiqué que, selon la dénonciation des congressistes, l'émission abusive des titres de la dette publique -aussi bien Lebac que des bons de la dette extérieure aurait sensiblement affecté les coffres de l'État au profit de certains groupes économiques.