Brasilia, 9 juin (RHC)- Le procès pour corruption lors de la campagne électorale de 2014 au Brésil a repris aujourd'hui après plus de 10 heures d'audience hier.
L'¡e magistra instructeur dans l'affaire a signalé qu'il existe des preuves solides pour annuler la victoire de la formule gagnante Dilma Roussef-Michel Temer ce qui impliquerait, de fait, la destitution du président actuel.
Le magistrat Herman Benjamin a présenté son réquisitoire au cours de la troisième audience du procès qui essaie de déterminer si la campagne électorale en question a été marquée par des abus économiques et politiques ce qui, à son avis, est prouvé par des documents et des témoignages recueillis sur l'affaire.
Parmi les témoignages figure la déposition des ex directeurs de l'entreprise de construction Odebretch qui ont dit avoir remis l'équivalent de 45 millions de dollars pour la campagne de Dilma Rousseff et de Michel Temer et qu'au moins un tiers de cette somme a consisté à des pots-de-vin.
Si le vote de 7 magistrats était défavorable à Michel Temer, le Congrès devrait élire le nouveau président dans un délai de 30 jours pour compléter la période de mandat qui se terminera fin-2018.