Saint Domingue, 7 février (RHC)- Le chef de la délégation du gouvernement vénézuélien pour le dialogue, Jorge Rodríguez, a dénoncé que le refus de l'opposition de signer l'accord de coexistence issu du dialogue est dû à la pression exercée par le secrétaire d'état des États-Unis, Rex Tillerson.
Dans des déclarations à la presse, Jorge Rodríguez a précisé que Tillerson a appelé par téléphone Julio Borges, chef de la délégation de l'opposition afin que ce dernier ne signe pas le texte final qui contient les points décidés préalablement le 31 janvier.
Le document appelé « Accord de Coexistence Démocratique contient les points suivants : des garanties électorales, l'état de droit constitutionnel, la situation économique et sociale et toutes les actions d'accompagnement au peuple par la Commission de la Vérité et une délégation de supervision de l'application des engagements pris.
Jorge Rodríguez a également déploré que des représentants de l'opposition reçoivent des ordres du « proconsul impérial » et qu'ils empêchent la signature, par la droite vénézuélienne, de l'accord de paix.