Managua, 4 mai (RHC)- Des mouvements syndicaux du Nicaragua ont appuyé la création d'une commission de la vérité, de la justice et de la paix pour connaître, analyser et éclaircir les actes de violence qui ont provoqué la mort d'étudiants, de policiers et de civils dans ce pays.

Dans un communiqué, la Centrale des Travailleurs de la Santé appuie l'initiative de la direction de l'Assemblée Nationale et elle exprime sa confiance dans la commission pour éclaircir les faits, retourner à la paix et continuer à travailler pour le progrès de la nation.
À ce sujet, l'Union Nationale des Employés a demandé que l'on ne joue pas avec la douleur des familles des Nicaraguayens morts et que les véritables responsables des faits soient identifiés et jugés.

D'autre part, la Coordination Sociale Nicaraguayenne a exprimé sa confiance dans la capacité professionnelle, la lucidité et la qualité humaine des juristes, des intellectuels, des religieux , des jeunes et des activistes sociaux qui font partie de la commission.
Pour sa part, le Front National des Travailleurs a appelé le peuple à ne pas se laisser manipuler avec de fausses nouvelles et à se mobiliser afin de défendre le droit à la vie, à la stabilité et à la paix, conscient du fait qu'il existe des secteurs d'extrême droite qui prétendent détruire le pays.