Managua, 19 juin (RHC)- Le gouvernement du Nicaragua a réaffirmé qu'il restera à la table de dialogue pour la paix bien que l'opposition ait décidé de la quitter et que la Conférence Épiscopale l'ait suspendue confirmant ainsi sa partialité aux négociations.

Au cours de la séance plénière du dialogue national de ce mardi, le gouvernement du président Daniel Ortega réaffirmera la nécessité de sécurité et de paix pour le peuple, ainsi que sa préoccupation pour l'escalade tragique de la violence dont sont victimes les familles nicaraguayennes ainsi que pour les crimes de haine qui sont commis chaque jour.

Le cabinet gouvernemental a proposé hier à l'opposition de parvenir à des accords vérifiables de sécurité, de paix et de réconciliation dans les districts et dans les départements de ce pays centraméricain. Cette proposition a amené l'auto-dénommée Alliance Civique pour la Justice et la Démocratie à quitter le dialogue.

Les opposants ont posé comme condition pour la poursuite des conversations, la présentation de lettres d'invitation du gouvernement à des organismes internationaux afin qu'ils accompagnent le processus. La Conférence Épiscopale a appuyé ce prétexte et elle a suspendu les conversations prévues pour aujourd'hui.